Filtrer
K'A
-
-
-
Vestiges du chemin de fer de La Réunion
Claude Thérésien, Jean-Louis Robert
- K'A
- 26 Août 2016
- 9791091435413
Photographies des vestiges du chemin de fer à l'île de la Réunion
-
-
Comment résister à la terreur quand elle se fait ordinaire et quotidienne ? Quand elle dort dans votre lit ?
Un homme et une femme, dans le silence de la nuit, vont nous faire revivre leur histoire d'amour. Puisque tout est déjà joué, puisqu'il n'y a plus rien à perdre, la parole va enfin se libérer et laisser place à l'intime. Pour cet homme qui s'interroge, et qui dans sa quête de reconnaissance, se débat, les supplices décriés par sa femme deviennent insoutenables.Retour ligne automatique Le couple va nous livrer sa part d'ombres qui existe dans leur acte d'amour.
Chemin de théâtre, poursuite d'un triptyque La place du non-dit est importante dans la société réunionnaise. Les gens ont appris à vivre en verbalisant peu leurs émotions mais en les donnant à comprendre. Les créations de Ker Béton s'appuient sur ce vécu pour écrire un feuilleton. Trois histoires, trois fables pour répondre à une question, trois manières de regarder le problème. Trois façons de vivre un phénomène de société : la terreur. Comment faire face la terreur ? Comment se battre quand le monde vous plie ?
« ?Tambour, la soumission? » s'inscrit dans la suite d'un travail de recherche sur la terreur et les différentes façons d'y résister. Si « Syin zonn? », crée déjà également grâce aux Bambous en 2011, s'interrogeait sur la terreur au sein de la société, et apportait comme solution la fuite et la rébellion, « ?Tambour, la soumission? », quant à elle, s'interroge sur la terreur au sein du couple, qui pousse à la soumission comme un éventuel bouclier. A travers cette pièce, l'auteur invite à une réflexion sur cette violence sourde que l'on ne nomme pas. Le troisième volet, « Lajja, la honte », est en cours d'écriture.
Pèce de théatre en créole réunionnais et traduit en français.
-
Co-édition Les Bambous.
Les Bambous accompagne Vincent Fontano depuis ses débuts. Tout d'abord comédien, issu du conservatoire de La Réunion, Vincent s 'oriente très vite vers l'écriture et la mise en scène, et décide d'un triptyque sur la terreur, qu'inaugurera la pièce Syien Zonn, la fuite et la rébellion, créée à l'ancienne gare de Saint Benoït en 2012.
Suivra Tanbour, la soumission coproduit et coédité par Les Bambous en 2014, puis O bord de la nuit écrit en français pour des comédiennes malgaches, créé dans la foulée et joué à Madagascar notamment.e Si nous l'éditons dans cet ouvrage avec le dernier opus du tryptique, Galé, écrit entièrement en kréol, c'est que O bord de la nuit et Galé sont deux pendants pour voix de femmes en butte avec les interdits, les tabous, l'innommable et la loi, « la loi qui connaît, la loi qui décide, la loi qui régit le corps des femmes » sans arriver vraiment à les empêcher d'être libres de leurs choix, quel qu'en soit le prix à payer. Deux tragédies contemporaines, où l'enfant ou le père donnent chacun une réplique impitoyable à la femme, mère ou fille, magnifiquement autopsiée par la plume au scalpel de Vincent Fontano.
Pèce de théatre en créole réunionnais et traduit en français.
-
-
-
-
-
La dernière version en créole réunionnais du roman d'Axel Gauvin "Kartié troi lète" un des romans phares de la culture réunionnaise. Lecture et analuse Florence Béton.
-
La poésie réunionnaise et mauricienne d'expression créole ; histoire et formes
Frédérique Hélias
- K'A
- Mene
- 31 Mars 2014
- 9791091435093
Cet ouvrage réunit trois études de psychanalyse textuelle sur l'espace colonial et postcolonial de l'Île-de-La-Réunion et de l'Indochine française, présent chez trois romanciers : Marguerite-Hélène Mahé, Joseph Toussaint et Marguerite Duras, issus de ce monde et marqués directement ou de manière biaisée, par des systèmes fondés sur l'annihilation de certaines catégories de la population jusqu'à leur déshumanisation totale. Leurs personnages victimes d'une forme de hantise transgénérationnelle, deviennent les porteurs, les « cryptophores » de fantômes désireux d'agir et de parler à leur place. Eternels déplacés, ces acteurs d'une autre geste parentale et ancestrale, réalisent une véritable catabase, à l'image d'un Orphée en quête de l'aimée perdue à jamais. De l'esclavage à la tragédie de Hiroshima, trois auteurs d'horizons différents, signalent pourtant, chez leurs héros, cette même propension à endosser le rôle de « gardiens du silence et de la nescience ».
-
André Robèr est né André Robert le 21 juillet 1955 à Plaine des Palmistes Réunion. Ses parents indigents habitent les hauteurs de l'île, la Plaine des Palmistes. D'échec en échec jusque l'adolescence, les études ne sont pas une réussite pour lui. Poussé par les politiques migratoires mis en place par l'état français il débarque en France en 1975. Très vite il commence à militer d'abord au PSU de 1977 à 1981 et ensuite à la Fédération Anarchiste. Le militantisme lui fait découvrir la nécessité de se cultiver, d'étudier puis de créer. Il anime des émissions sur l'actualité de l'art après avoir entrepris des études d'arts plastiques à l'université de Saint Denis. C'est à Radio Libertaire qu'il découvre les avants gardes et que depuis il pratique la poésie visuelle et organise des manifestations autour de cette pratique. Il commence à peindre en 1986. L'écriture arrive dès qu'il devient éditeur en 2000 dès lors c'est quinze recueils de poésies et fonnkèr pou lo zié qu'il a publié. Le premier d'une trilogie sur l'immigration est Carnets de retour au pays natal un clin d'oeil au grand Aimé Césaire. Les deux autres ouvrages de cette trilogie sont Un ours sous les tropiques et D'île en Ille. La plupart de ses ouvrages alternent le créole réunionnais et le français sans que les textes soient traduits. Depuis la fin de l'écriture de sa trilogie il expérimente d'autres écritures. Les poèmes visuels (fonnkèr pou lo zié) eux ne sont rédigés qu'en créole.
C'est en 2015 qu'il publie Tel un requin dans les eaux chaudes son premier recueil entièrement en français. Un exercice inhabituel qui ausculte d'autres espaces qui laisse des traces de ses préoccupations.
-
-
-
Le règne des marchands du temple ; le gouvernement des banquiers
Marc Gabriel Draghi
- Ka'Editions
- 25 Février 2019
- 9789938913224
-
Kozman maloya ; zordi la pli domin soley, zordi mi pli domin mi revey
Patrice Treuthardt
- K'A
- Pou Komela
- 15 Décembre 2001
- 9782910791131
Patrice Treuthardt a écrit ce recueil en 1978 lorsqu'il est revenu à La Réunion après avoir passé quatre mois en France. C'est son premier ouvrage de poésie. Kozman Maloya est construit à partir d'un long poème scandé par le refrain « Zordi la pli domin solèy Zordi mi pli domin mi révèy ». Il raconte la violence de la société inégalitaire dans une réécriture d'un maloya et montre un trajet de la soumission vers la révolte. (Patrice Treuthardt est né le 22 janvier 1956 à Saint-Pierre. Après l'obtention du baccalauréat, il s'inscrit à l'université d'Aix-en-Provence mais ne peut s'y adapter : l'exil très douloureux révèle sa quête identitaire, l'amour de La Réunion et de sa langue créole. Patrice Treuthardt est animateur de Kabar-poèm, un concept qu'il a mis en place pour la diffusion de la parole poétique réunionnaise. C'est un lieu où l'on porte cette parole, dite, souvent improvisée, soutenue et rythmée par des musiciens. Dans l'essence-même du kabar, la parole est tout à la fois poétique, politique et engagée. Patrice Treuthardt est également militant de la culture réunionnaise et l'un des membres fondateurs et actifs du groupe Ziskakan (1979) qui met en musique ses textes. Il participe régulièrement à des réunions littéraires internationales Il a publié plusieurs ouvrages de poésie
-
-
À l'automne 2010, paraissait Art et anarchie : acte 1. L'Acte 2 prévu pour 2012 a été réalisé avec un an d'avance en raison du grand nombre de contributions. Encore une fois, il ne s'agit pas d'un ouvrage exhaustif sur la question mais d'une compilation d'instantanés aux entrées multiples et non sectaires. Il réunit des textes historiques et des interventions d'artistes et d'auteurs. Cette publication est le fruit du travail du groupe John Cage de la Fédération anarchiste dont le but militant est de mettre en lumière les passerelles entre art et anarchie.
Retour dans le passé pour commencer. Felip Equy et Maryvonne Nicola proposent un portrait du chansonnier et poète beauceron Gaston Couté. Patricio Salcedo aborde un sujet qui a souvent déclenché la polémique dans nos milieux : les rapports entre la franc-maçonnerie et l'anarchisme. Daniel Daligand fait un petit historique du mail-art et de l'art postal : échange de lettres entre artistes dans le but d'organiser des expositions, envois postaux transformés en objets artistiques. Pietro Ferrua se souvient du passage du musicien John Cage au Brésil pendant les années de dictature. Andrea D'Urso dresse le portrait d'un surréaliste anarchiste, Vincent Bounoure (1928-1996) qui fait partie de ceux qui ont décidé de continuer l'aventure surréaliste après la mort d'André Breton en 1966.
Les oeuvres d'artistes contemporains sont analysées : Chari de Goyeneche par Lewis Barnay, Claude Massé par Didier Manyach et Floréal Peleato, André Robèr et Julien Blaine par Daniel Van de Velde, la photographe Alecska par Laurent Nicolas. Le collectif de création Un Nous parle de ses interventions. Outre les oeuvres de ces artistes, on verra aussi les peintures de Joël Frémiot (c'est l'une d'elles qui illustre la couverture du livre), l'art du tampon et les Stampoem de Rémy Pénard ainsi que des poésies visuelles de Serse Luigetti.
Du côté de la littérature, on pourra lire la poésie de Julien Blaine, celles de Sébastien Lespinasse, Charles Pennequin, Charles Dreyfus-Pechkoff et Jeanne Poitevin, des poèmes et des collages de Didier Manyach (avec un hommage à Helios Gomez « gitan, poète, peintre, anarchiste »). Au sommaire également des extraits d'un roman-brouillon de l'écrivain et poète malgache Raharimanana, une nouvelle de Cathy Ytak qui parle de la traduction, une activité qu'elle connaît bien, et un texte d'Yvon Josse rempli de « oui » et de « non ». Michel Debray met en scène Louis-Ferdinand Céline. Par ailleurs Étienne Brunet se pose des questions sur les ordinateurs et Jean-Louis Costes nous parle de l'art anarchique.
"
-
Il faut bien se dire au revoir...
Les aventures, mêmes les plus extraordinaires ou inespérées ont toutes une fin. C'est fini pour Art & Anarchie, en tout cas pour le groupe John Cage et son désir de créer un espace de rencontres et d'échanges sur l'art et l'anarchie. Curieusement, c'est dans ce dernier numéro qu'un article de Jean Pierre Cramoisan sur Marcel Duchamp ouvre plus qu'un débat. Nous aurions aussi pu publier :
- Non à la peinture.
- Duchamp l'anartiste, le vrai.
- Duchamp...
Tout ça pour vous dire qu'il n'y a pas une esthétique anarchiste mais des esthétiques anarchistes. C'est ce que nous avons essayé modestement de dire au travers de ces 5 numéros de Art & Anarchie. Mais nous n'avons pas trouvé le lectorat pour celà. Nous nous retirons en faisant un éclairage sur le camarade vitamine.
Celui-là même qui nous disait « ?L'homme n'est pas créature, il est créateur? ». Bien sûr il a été foutu d'inventer dieu et les religions et ça, ce n'est pas glorieux. Mais il y a l'art ultime moment de solitude pour le créateur qui, s'il s'amuse, peut se comparer à dieu ou au divin pour sûr.
Nous continuerons bien sûr à minima au travers des biennales d'art postal et de poésie visuelle d'Ille-sur-Têt à montrer des formes qui nous intéressent.
C'est ça la vie. Et puis nous citerons Robert Filliou.
« ?L'art est ce qui rend la vie plus intéressante que l'art.? » Merci à tous pour cette aventure.
-
Migration, piraterie et merveille de grâce
Didier Manyach
- K'A
- Paraules
- 14 Octobre 2013
- 9791091435055
-
-
Draupadi, tissages et textures
Valérie Magdelaine-andrianjafitrimo
- K'A
- Mene
- 25 Juin 2008
- 9782910791537
Analyser la réécriture des épopées, des légendes, des récits oraux, des rites et des mythes venus de l'Inde dans les textes et les discours de l'Océan Indien constitue l'un des projetsconduits par Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo et Carpanin Marimoutou dans le cadre du laboratoire LCF, UMR 8143 de l'Université de La Réunion. Il s'agit, à partir de sources culturelles communes, d'analyser les phénomènes d'interculturalité et de créolisation anthropologique et littéraire à l'oeuvre dans des textes indiens, mauriciens et réunionnais.
-
Indicities/indices/indícios ; hybridations problématiques dans les littératures de l'océan Indien
Collectif
- K'A
- Mene
- 20 Octobre 2010
- 9782910791841
Hybridations problématiques dans les littératures de l'Océan Indien L'usage indistinct de la notion d'hybridation dans les discours académiques et politiques de célébration du multiculturel, du métissage et de la créolisation n'est pas exempt de contradictions et d'interrogations. L'hybridation renvoie ainsi aussi bien à l'instabilité, à l'incertitude et à la mobilité associées aux identités liquides postmodernes qu'aux processus culturels de globalisation dont elle serait devenue la clé conceptuelle. Et si l'hybridation met au premier plan des aspects sans doute positifs tels que l'ouverture à l'autre ou le dialogue interculturel, elle le fait cependant au prix de bien d'autres occultations, comme l'intensification des inégalités économiques et sociales dans la nouvelle logique post-capitaliste ou encore l'abandon des individus à eux-mêmes face au processus imparable de privatisation des états. À la lumière de ce premier constat, l'hybridation ne serait-elle finalement qu'une « illusion » théorique dont les utilisations pourraient, de surcroît, s'avérer dangereuses ? Le présent volume se propose d'examiner les limites d'une célébration complaisante de l'hybridation, peu attentive aux particularités historiques propres à chaque contexte. Les littératures de l'océan Indien constituent un champ d'observation privilégié dans la mesure où elles donnent lieu à de profonds questionnements.