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Helen a 18 ans. A l'issue d'un rasage intime malencontreux, la jeune femme se retrouve à l'hôpital. Livrée à elle-même, elle s'invente toutes sortes de jeux avec son corps. Enfant du divorce, héroïne d'une société désorientée, Hélène est transgressive à souhait. L'auteure déclare : « Je savais que je voulais écrire quelque chose sur les thèmes suivants : « femmes, hygiène, odeurs », sur toute cette hystérie hygiéniste qui nous entoure et qui m'agace depuis des années. » Un livre qui fera date !
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Voici une pièce pamphlétaire qui traite, sur le mode de l'humour caustique, du phénomène des sectes. L'histoire raconte le besoin viscéral de croire. Dans une société où les valeurs traditionnelles s'effrondrent, des adeptes, habituels embrigadés, s'approprient leurs gourous. Les manipulateurs voient se retourner contre eux le rapport de force qu'ils ont institués, et deviennent les jouets de ceux dont ils comptaient utiliser la crédulité. De sujets, ils deviennent objets, prisonniers de leurs adorateurs.
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Qu'ils soient exilés à l'étranger, acteurs de la politique stalinienne ou intellectuels persécutés, innombrables sont les citoyens russes ayant ressenti le désir, dans un ultime geste d'auto-défense, d'écrire à leur bourreau.
Le bourreau, c'est Staline, figure obsédante de la Grande Terreur. Les missives retenues ici témoignent de la relation intime que chacun noue au tyran. De véritables documents humains et historiques, les voix disparues d'une époque sanglante.
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un jeune homme raconte son quotidien, tenaillé entre la peur et le désir de grandir.
il nous parle de son rapport au monde avec la belle ingénuité de la jeunesse. un monologue intérieur noir, intense, rugueux, et illustré par une série de dessins qui apparaissent comme des illuminations. un puzzle en images et en mots, un torrent de phrases et une langue sidérante par son souffle.
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"J'avais les cheveux longs, une barbe de trois jours, une femme qui m'aimait, deux beaux enfants, un duplex à Barbès et une maison d'édition qui portait mon nom.
Samedi dernier, ma femme m'a annoncé qu'elle me quitterait ce soir, mardi 16 septembre, jour de mon dépôt de bilan. " Parfois, dans une vie, une journée suffit à tout changer.
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Un romancier disparaît après avoir envoyé une dizaine de courriers contenant une simple feuille blanche.
Le détective Simon Rose se voit confier la tâche de le retrouver. En même temps, il doit assurer la protection d'un académicien, cynique et roué, sur lequel plane une terrible menace. Tandis que le monde des lettres s'agite autour de l'attribution du prochain Goncourt, Simon Rose découvre que si les prix littéraires font couler beaucoup d'encre, ils peuvent aussi faire couler beaucoup de sang.
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Dernier arrêt avant d'expérimenter la société de surveillance.
La domestication de l'animal-homme s'achève aujourd'hui.
Seul le poids des mots hérités peut nous faire croire que nous évoluons encore dans ce que Michel Foucault appelait des «sociétés disciplinaires». La discipline s'est généralisée, technicisée, personnalisée, privatisée et intériorisée, tant et si bien qu'elle s'est muée en contrôle puis en auto-contrôle. La révolte est provisoirement morte ; l'ordre ne constitue plus pour nous une barrière, il est désormais notre instrument quotidien de jouissance. Exit, Big Brother; nous voici tous devenus, chacun à notre échelle, des small brothers. Jusqu'où ira cette négation consentie de notre liberté ? Pouvons-nous encore faire, comme l'on dit, société, sans cet équarrissage de notre individualité ? Telles sont les interrogations d'un futur capitaliste démocratique, hélas ! déjà notre présent. Le temps de l'hyper-contrôle sera heureusement aussi - du moins, faut-il l'espérer - celui des grands déviants. Ce sera celui des rébellions anarchiques insensées, de la guérilla permanente de l'Individu contre le Tout étouffant.
C'est à poser l'analyse de la situation présente que s'attachera ce pamphlet - à décrire donc notre nouvelle servitude volontaire -, tout autant qu'à dégager des voies d'action pour assurer la permanence de ce que tout aujourd'hui combat : la renaissance de véritables, d'indomptables INDIVIDUS.
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« Une courte phrase à chaque page, pour en venir à dénoncer en l'image du poète une sorte de portrait d'Hitler qui s'arroge une autorité sans discussion. Bien évidemment, il ne s'agit pas pour Tuot de nier la merveille éclatante d'une poésie, mais de refuser son adhésion à l'idée-force d'une littérature promue comme un modèle dont on impose la vertu spirituelle. » André Dhôtel.
« Tu tiens là ton Coup de dés. » Roland Barthes.
Ce texte, inédit, sera suivi d'un cahier en couleur de 32 pages des dessins à l'encre de l'auteur.
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Un abécédaire à la façon d'une vanité contemporaine.
Des images de nature morte virtuelle.
Cette nouvelle forme de peinture sur ordinateur s'effectue avec l'aide d'une tablette graphique et d'un stylet permettant à l'artiste de dessiner directement sur cette surface à la main. Elle diffère de l'art Digital car elle n'est pas générée par la machine, mais fait de cette dernière un médium qui recrée des sensations proche de la peinture. La "Digital Painting" permet de réaliser des illustrations proche du réalisme photographique.
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Ce volume présente pour la première fois le conte original accompagné de la suite des merveilleuses aventures du farfadet, Au coin du feu de tourbe (paru en feuilleton dans le Irish Weekly Independant du 12 mars au 16 avril 1910), totalement inédit à ce jour.
En lisant les aventures du farfadet de Kilmeen, pourchassé pour ses pansues marmites d'or, le lecteur ne manquera pas de remarquer que l'humour et la satire se disputent l'âme du lecteur jusqu'à l'heureux épilogue des contes de Noël. L'oeuvre de Seumas O'Kelly est associée à maintes grandes figures de la littérature irlandaise (Yeats, Joyce, Stephens). Mort en 1918, il est l'auteur de deux romans, dont le célèbre La tombe du tisserand, récemment édité en français par les éditions Attila.
La traduction du présent ouvrage, Le Farfadet de Kilmeen, est de Patrick Reumaux, traducteur également de Flann O'Brien et Le Fanu, E. Lee Masters et Emily Dickinson, des frère et soeurs Brontë dans Le monde du dessous aux éditions Anabet.
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Ce récit plein de cancans et d'humour narre les soupçons qui pèsent sur le révérend Sidas Dottery, pasteur du village de Tadnol, soupçonné d'entretenir des relations coupables avec une mystérieuse fille rousse, porteuse d'irrésistibles jarretelles. Tout au long de l'enquête, le pasteur est défendu par la jeune Lottie, petite-fille du fossoyeur, qui en vient à prononcer le plus extraordinaire plaidoyer en faveur de la tombe jamais écrit dans la littérature anglaise.
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Presse people ; récit d'une collaboration toxique
Clarisse Mérigeot-magnenat
- Anabet
- Pamphlet
- 22 Mai 2010
- 9782352660736
Etre journaliste dans la presse people, c'est suivre pas à pas Moundir (Koh Lanta), Laly (Secret Story 1), Marylin (Secret Story 2), Harry (Ile de la tentation), Paris Hilton, Mickael Vendetta (la Ferme Célébrités) et tous les autres.
C'est devenir un vrai junkie de la moindre sexe tape en ligne. Ne faut-il pas que la presse people soit aussi toxique qu'une drogue pour que les journalistes qui la fabriquent y deviennent plus accros que leurs lecteurs ? L'auteure, consciente de piéger des millions de lecteurs tous les mois, effrayée par les répercussions de son travail sur sa propre vie, témoigne de son addiction et raconte la presse people la plus extrême.
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Collectionneurs ; les vip de l'art contemporrain
Nathalie Guiot
- Anabet
- 11 Octobre 2008
- 9782352660460
Le récit d'une amatrice d'art animée par le désir de bâtir une collection. Ecrit tel un voyage initiatique, l'auteure part à la rencontre de figures tutélaires du monde de l'art, prise au collet de questions à la candeur corrosive : quand devient-on collectionneur ? Pourquoi ? Qu'est ce que l'acte de collectionner ? À quels fins ? Qu'est-ce qu'une collection réussie ?... La parole est donnée à ces VIP de l'art contemporain, car collectionner de l'art est devenu le sésame pour faire partie d'une jet-set internationale ! mais aussi aux galeristes, conseillers d'art, artistes et critiques, rencontrés aux détours de vernissages et de foires. Chacun a son verbe, différent et pourtant décapant, chacun a sa version de l'histoire, faisant de ce récit une aventure didactique et vivante, de Bâle à Miami, en passant par New York et son immuable Armory. Un instantané sur le milieu de l'art contemporain vu par le prisme d'une certaine naïveté, celle des débuts !
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Catherine, une petite main du vieil Hollywood, a ramené des décennies passées tout un bric-à-brac.
Un jeune homme, Jérôme, se montre intéressé par certains des curieux objets dont la vieille femme s'est entourée. Ou plutôt, c'est l'étrange employeur de Jérôme, une star de la musique, qui est impatient de mettre la main dessus. Il faudra aussi compter sur le seul voisin de Catherine, un homme au visage si disgracieux qu'il craint de dépasser les limites de son jardin. Bien sûr, personne ne veut être brutal ou méchant, aucun ne voudrait être un voleur non plus.
Mais est-ce possible ?
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Mi et la planète bleue. Mi trouve des amis. Mi sauve le pays des rêves. Mi et 1a pierre précieuse. Mi et son amour rose.
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Adélaïde vit avec sa mère et deux papas. Elle est la petite fille de devant, pas comme les autres, qui lutte pour s'imposer face aux envahisseurs de vie.
Ce récit est une histoire à deux voix, celle de l'enfant et de la femme devenue mère. De la petite enfance à l'âge adulte, le chemin peut être périlleux.
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En 1970, Ulf Andersen rencontre Michel Butor. Depuis, son objectif a croisé le regard de nombreux écrivains : Amado, Auster, Beckett, Bonnefoy, Borges, Burroughs, Camus, Djian, Ellis, Ernaux. Robbe-Grillet, Rushdie, Sciascia, Tournier, Volodine, etc. Ce livre présente par ordre chronologique plus de 100 portraits des grands noms de la littérature française et internationale, ponctués de repères historiques et de textes critiques de Pierre Jourde.
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A Nagasaki, le bombardier américain avait pour mission de détruire la zone portuaire où Mitsubishi construisait des navires de guerre. Mais le pilote se trompe de trois kilomètres et 'Fat man' tombe sur Urakami, quartier regroupant les minorités sociales de la ville. Depuis, les victimes sont devenues des survivants, appelés 'Hibakushas'.
Dans ce livre, Guillaume Herbaut enregistre les traces du cataclysme sur les corps, la nature, de manière simple. Ces images parlent de l'horreur de la bombe toujours présente parce que noyée dans le quotidien.
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En 1950, alors que la lutte anticommuniste se met en place, un jeune Français réfugié en Argentine lie son destin à celui de criminels de guerre. Au milieu de la confusion, sa véritable identité est systématiquement niée. Seul compte le rôle à jouer dans une guerre froide où il faut choisir son camp, celui de l'efficacité. Ce récit, très documenté, dresse le portait intime d'une époque qui recycla sans état d'âme la part la plus sombre de notre histoire. Rédigé au présent, il retrace sur un mode précis et haletant, vingt cinq ans de la vie d'un homme marqué par la perte de
son identité liée à ses choix.
Vincent Devannes est auteur de scénarios et de fictions courtes (diffusion Canal +), remarquées dans les festivals (Montréal, Berlin). Il a également écrit pour le théâtre. Sa pièce Abandon ou Le jugement des ogres a été publiée dans la revue Doudou aux éditions Anabet et a été sélectionnée par le collectif de comédiens Á mots découverts (reconnu par le ministère de la Culture comme outil de promotion pour les textes dramatiques contemporains).
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Comment frauder le fisc en toute impunité ? En s'acoquinant à un ministre véreux ? Stupide. En tentant de corrompre un inspecteur patenté ? Dangereux. En cachant chaque déclaration derrière une société écran ? Paperassier. On trouvera le secret de l'impunité, non dans les cabinets comptables, mais dans Virgile. Le Chant VI de l'Enéide indique la voie à suivre pour descendre aux Enfers et faire signer aux morts concernés les imprimés nécessaires au blanchiment des sommes incriminées. Certes, le voyage n'est parfois pas de tout repos, mais qui veut la fin ne lésine pas sur les moyens. Et l'auteur ne lésinera pas sur les moyens pour entraîner son lecteur dans une aventure drôle et légère comme un songe.
Lauréat du prix France Culture avec Jeanne aux chiens, et du prix de poésie Max Jacob avec Ailleurs au monde, Patrick Reumaux est également traducteur. Il a notamment contribué à faire connaître en France les Irlandais Flann O'Brien (Le Troisième Policier) et J.S. Le Fanu (Carmilla), les poètes américains E. Lee Masters et Emily Dickinson. Dernièrement, il s'est intéressé à la traduction du poète italien Salvatore Casimodo, prix Nobel de littérature.