Hamlet, mort à peine depuis deux mois, non, pas autant, pas deux, un si excellent roi, qui était à celui-ci.
Ce qu'hypérion est à un satyre, si tendre pour ma mère qu'il ne permettait pas aux vents du ciel, de toucher trop rudement son visage. ciel et terre, est-ce à moi de m'en souvenir ? oh ! elle se pendait à lui comme si son appétit de lui croissait de s'en repaître. et pourtant en un mois, n'y pensons plus : fragilité, ton nom est femme. un petit mois, les souliers n'étaient même pas usés avec lesquels elle suivait le corps de mon pauvre père, comme niobé, tout en larmes, elle, oui, elle.
O dieu, une bête à qui manque la faculté de raison aurait pleuré plus longtemps ! se mariait à mon oncle, le frère de mon père, mais qui ne ressemble plus à mon père. que moi à hercule.
Dans une propriété à la campagne sont réunis : une actrice sur le retour, Arkadina, qui vit avec Trigorine, écrivain connu. Le fils d'Arkadina, Treplev. Lui aussi est écrivain, à la recherche de formes nouvelles. Enfin Nina, fille d'un riche propriétaire. Treplev est amoureux de Nina, mais elle va être séduite par Trigorine, partir avec lui pour être abandonnée et commencer une médiocre carrière d'actrice. Treplev, qui échoue dans son oeuvre et dans son amour pour Nina, se suicide.
GAEV, ouvrant une autre fenêtre.
Le jardin est tout blanc. Tu n'as pas encore oublié, Liouba? Cette longue allée s'en va tout droit, comme une courroie tendue, elle brille par les nuits de lune. Tu t'en souviens? Tu n'as pas oublié?
LIOUBOV ANDRÉEVNA, regarde le jardin par la fenêtre.
Oh, mon enfance, ma pureté! Je dormais dans cette chambre d'enfants, d'ici je voyais le jardin, le bonheur se réveillait avec moi tous les matins, et le jardin était comme il est là, rien n'a changé... Si je pouvais enlever ce poids de ma poitrine, de mes épaules, si je pouvais oublier mon passé!
GAEV.
Oui, le jardin sera vendu pour dettes, aussi étrange que cela puisse paraître.
Dans cette pièce composée vers 1594, Shakespeare s'empare du court règne (juin 1483-août 1485) du dernier roi de la dynastie des Plantagenêt. Richard III vient clore une lignée qui eut à subir - ou à faire jouer à son profit - cette «violence / Frénétique et contre-nature» que fut la guerre des Deux-Roses entre les York et les Lancastre, jetant «frère contre frère, / Sang contre sang, soi contre soi».Richard, duc de Gloucester, est né laid et boiteux. Il se veut roi d'Angleterre, même si plusieurs degrés dans l'ordre de succession le séparent de la couronne et s'il lui faut pour cela assassiner ou réduire à l'impuissance tous les prétendants au trône:«Je suis déterminé à être un scélérat.».Usant de la ruse ou de la force, multipliant les masques et les mises en scène, Richard, sculpte peu à peu son chef-d'oeuvre:lui-même, ce personnage tout-puissant, enfin vengé de sa difformité.
Alors que l'été s'achève, toute la bonne société de Livourne est dans l'effervescence du départ : voici venu le moment de rejoindre les collines de Montenero. Liée à l'origine aux travaux des champs, la Villégiature est devenue une obligation mondaine : on s'y distrait, on s'y croise, on s'y toise, on s'y endette, on s'y ridiculise souvent. On y tombe parfois amoureux, comme la jeune Giacinta, soudain éprise de Guglielmo, alors qu'elle doit épouser Leonardo. Le temps de la Villégiature achevé, les protagonistes regagnent Livourne, désemparés et ruinés.En consacrant à ses personnages les trois volets d'une même comédie, Goldoni approfondit l'analyse de leurs caractères et s'affranchit des règles rigides du théâtre classique. Avec La Trilogie de la Villégiature (1761), il compose un véritable roman théâtral, qui ouvre vers la modernité.
Pour n'avoir pas voulu respecter l'antique usage, qui veut qu'une cérémonie accompagne, et apaise, quiconque meurt, Créon, roi de Thèbes et successeur d'Oedipe, a lui-même semé la mort.
Pour avoir accablé d'invectives brutales ceux qui avaient osé résister à son caprice, il a entraîné le décès de son fils et de la fiancée de celui-ci. Renforcée par son pouvoir, son agressivité a eu raison de celles de ses adversaires. Or ces jeunes adversaires, Antigone, fille d'Oedipe, Hémon, fils de Créon, respectaient, eux, les lois qui sont aussi celles de la cité ; il n'est pas de cité qui ne prescrive d'ensevelir les morts et d'avoir des égards pour son père.
Antigone, Hémon, ont observé cette loi. Confrontés à l'arbitraire du tyran à la fois têtu et versatile, ils ont détourné sur eux-mêmes l'agressivité de ce dernier. Telle est la tragédie de Sophocle, l'une des plus célèbres de l'histoire du théâtre. Notre édition, la première de Sophocle dans Folio Théâtre, reprend la traduction de Jean Grosjean dans la Pléiade, remarquable de puissance poétique, ainsi que les notes de cette édition.
La préface, brillante, paradoxale, est due à Jean-Louis Backès, professeur émérite à la Sorbonne.
En Norvège, dans «une maison confortable et de bon goût», une famille se prépare à fêter Noël. Mais le douillet et rassurant cocon se fissure quand le secret de Nora, la jeune et joyeuse épouse, menace soudain d'être dévoilé à son mari. Dès lors, toute allégresse recule, et les enfants aux joues rouges s'effacent devant des personnages qui surgissent tour à tour - amie de jeunesse, médecin, créancier -, semant le doute et l'inquiétude. En ébranlant ainsi la certitude lisse de son héroïne qui pensait avoir toujours agi comme elle le devait, Ibsen crée l'une des grandes figures du théâtre nordique, dont on continue d'interroger la volte-face et la destinée.
Narration : Jacques Roland C'est de cette traduction célébre que GOETHE a dit : "il me vient de singulières idées à l'esprit, quand je pense que ce livre garde encore sa valeur dans une langue où VOLTAIRE a régné en maître". EKERMANN nous a apporté également ceci : "Quant à la traduction de Gérard de Nerval, quoique la plus grande partie soit en prose, elle fut l'objet de compliments de GOETHE qui la jugea fort réussie. Je ne puis lire FAUST en allemand dit-il, mais dans cette version française, tout reprend sa fraîcheur, sa nouveauté, son esprit"
Dans l'Angleterre de la fin du XIX? siècle, une aristocrate se plaît à réunir dans sa maison de campagne des invités de conditions diverses. C'est ainsi que Lord Illingworth, promis à une brillante carrière diplomatique, fait la connaissance du jeune Gerald Arbuthnot, à qui il propose bientôt de devenir son secrétaire particulier. Mais ce projet suscite chez la mère de Gerald, Mrs. Arbuthnot, une étrange hostilité.Derrière son feu d'artifice de mots d'esprit et de paradoxes, la pièce contient une note plus grave:la difficulté pour une mère d'élever seule un enfant sous le regard réprobateur de la société.En faisant émerger de l'ombre cette femme «sans importance» qu'une vie douloureuse n'a jamais pu détourner de ses convictions profondes, Oscar Wilde affirme sa modernité:une conscience déjà féministe et un goût du scandale.
Hedda Gabler est une des cinq dernières pièces d'Ibsen. Écrite à Munich en 1890, peu de temps avant le retour définitif de l'auteur en Norvège, elle fut aussitôt traduite et publiée en plusieurs langues et montée, d'abord à Munich au début de 1891, puis à Londres et à Paris à la fin de l'année. Ibsen y a rompu avec les aspects symboliques ou mystiques de pièces comme Rosmersholm : «J'ai essayé de décrire des êtres humains aussi exactement que possible, de façon aussi détaillée que possible, rien d'autre [...] ; on trouvera peut-être quelque chose de révolutionnaire dans ce drame mais c'est une chose qui demeure à l'arrière-plan.» La pièce a séduit bien des metteurs en scène ; il suffit de citer ici Lugné-Poe, Georges Pitoëff et Raymond Rouleau.
Altier et énigmatique, le personnage de Hedda a aussi tenté bon nombre de comédiennes, comme Marguerite Jamois, Ingrid Bergman et Delphine Seyrig (à la télévision) ; il reste un des grands rôles et une des grandes et sombres destinées du théâtre d'Ibsen.
Le duc de Vienne reconnaît qu'il n'a jamais veillé à l'application d'une loi punissant de mort l'adultère ou la fornication. Prétextant une mission secrète lui imposant une longue absence (en réalité, il se déguise en moine sous un autre nom), le duc confie la tâche de restaurer l'ordre moral au juge Angelo, connu pour son intégrité et sa rigueur. Un jeune seigneur, Claudio, en est la première victime, ayant engrossé avant le mariage Julietta, la femme qu'il aime. La soeur de Claudio, Isabella, tente d'intercéder en sa faveur. Mais le juge Angelo, en proie aux contradictions de la chair et de l'esprit, s'éprend d'elle. Il lui propose la tête de son frère contre sa virginité. C'est alors que le duc, sous ses habits de moine, met au point un stratagème qui emmènera la pièce vers la comédie et l'action. Une mesure de tragédie, donc, pour une mesure de comédie.
On ne résume guère cette pièce, qui est d'une extrême complication, digne des pastorales baroques et maniéristes. Une cour entière est réfugiée en forêt autour de son roi exilé, Frédéric.
C'est alors la peinture des intrigues amoureuses avec masques et changements de sexe, mélancoliques et passionnés, sages et bouffons, jusqu'au rétablissement final de chacun dans ses droits.
Le sujet est l'une des plus grandes énigmes de l'histoire russe. En 1598, à la suite du décès du jeune tsar Dimitri, fils d'Ivan le Terrible, le régent, Boris Godounov est proclamé tsar. On le soupçonne d'avoir assassiné son prédécesseur. Il finit par accepter le trône à la demande générale. Cinq ans plus tard, le disciple d'un vieux moine s'enfuit en Pologne avec l'intention de revenir conquérir le trône en se faisant passer pour le défunt Dimitri. Il compte ainsi gagner le coeur d'une noble Polonaise, Marina. Il remporte une première victoire à Novgorod, avant d'être ensuite battu par Boris. Mais celui-ci meurt subitement, inexplicablement. Dimitri assassine la famille de Boris et il est fait tsar. Le peuple l'accueille en silence.
«Brutus Préférez-vous César vivant, et mourir esclaves, ou César mort, et tous vivre libres ? César m'aimait, je le pleure. Il connut le succès, je m'en réjouis. Il fut vaillant, je l'honore. Mais il fut ambitieux et je l'ai tué. Pour son amitié, des larmes. Pour sa fortune, un souvenir joyeux. Pour sa valeur, du respect. Et pour son ambition, la mort. Qui parmi vous est assez vil pour accepter d'être esclave ? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensé. Qui est assez grossier pour ne pas désirer d'être un Romain ? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensé. Qui est abject au point de n'aimer pas son pays ? Si un tel homme existe, qu'il parle. Car lui, je l'ai offensé.» (Acte III, scène 2)
Écrite avec la noirceur de la jeunesse - Tchékhov a entre vingt et vingt-deux ans -, cette pièce annonce déjà tous les thèmes de son oeuvre théâtrale:personnages à la dérive, solitaires qui passent de l'exaltation à la culpabilité, domaine perdu, le monde vu comme une grande scène de sottise et de folie. Platonov est plus intelligent que ceux qui l'entourent, présentés comme une bande d'ivrognes cupides. Ce qui le perd, c'est qu'il est un incorrigible coureur de jupons. Mais faible, et même lâche. Pièce perdue, retrouvée en 1920, elle ne fut créée qu'en 1956, au T.N.P., par Jean Vilar, sous le titre de «Ce fou de Platonov».
La première partie du Faust s'achevait sur la disparition de Marguerite (Gretchen). Dans la seconde partie de la tragédie, Faust, toujours accompagné de Méphistophélès, est accueilli à la cour impériale et y exerce sa magie. Il résout grâce à elle une grave crise financière ; pour divertir l'Empereur, il fait apparaître à ses yeux la belle Hélène de Troie ;
épris soudain de cette femme extraordinaire, il se transporte dans le monde de l'Antiquité pour vivre avec elle un amour passionné, mais les amants doivent se séparer ; Faust vient à nouveau au secours de l'Empereur et lui assure la victoire sur un rival dangereux. Récompensé par le don d'une province, il assèche un polder et, dans cette tâche utile aux hommes, il goûte enfin la satisfaction. Il prononce alors la formule fatale : « Je vais dire à l'instant qui passe : arrête-toi, tu es si beau », et tombe mort. Le diable croit avoir gagné. Mais l'âme de Faust lui échappe.
Rosita, jeune orpheline de Grenade, a été recueillie par sa tante et son oncle. Ce dernier, passionné de jardinage, vient d'inventer la rosa mutabilis qui ne dure qu'un seul jour. Au Ier acte, Rosita attend son fiancé, qui lui annonce qu'il part aux Amériques s'occuper des terres de son père, mais lui promet de revenir bientôt. Au IIe acte, quinze ans ont passé ; la jeune femme est à présent belle comme une rose pourpre et encore séduisante ; les partis ne manqueraient pas, mais elle reste fidèle à son fiancé qui, se voyant dans l'impossibilité de rentrer, lui propose un mariage par procuration, ce que la famille refuse. Au dernier acte, dix ans ont encore passé ; l'oncle est mort, sa rose d'un jour a été coupée, et Rosita apprend que son fiancé en a épousé une autre. La voilà vieille et flétrie comme la fleur en son crépuscule. La famille ruinée quitte la villa de Grenade : c'est la fin d'un monde.
Dans un misérable garni, une dizaine d'« ex-hommes» (hommes et femmes), s'affairent, se chamaillent, s'insultent et plaisantent. Derrière un rideau, une femme encore jeune, épuisée par la faim et les coups de son mari, agonise dans l'indifférence générale. Arrive Louka, un vagabond âgé, sans papiers, dont la manière d'être tranche sur celle des autres personnages :
Il est doux, s'exprime par aphorismes, et ses paroles consolatrices rendent l'espoir à une ou deux des épaves que compte le garni. Un grand nombre de personnages vont et viennent, dans une ambiance confuse de comédie. Il n'y a pas d'intrigue, l'action, chaotique, tient à un ou deux faits divers. La Cendre, l'un des pensionnaires, tue le tenancier du garni accidentellement, dans une querelle qui tourne mal. À la fin de la pièce, alors que tous s'apprêtent à boire et à chanter, on apprend que l'un des « ex-hommes » qui, d'abord séduit par les belles paroles de Louka, avait cru pouvoir commencer une nouvelle vie, s'est pendu dans la cour.
À la mort de son mari, Bernarda Alba décide de maintenir enfermées ses cinq filles à marier.
Tandis que le fiancé de l'aînée rôde autour de la maison, il séduit la plus jeune. Adela incarne la femme libre qui se révolte et défie toute la société. Dans ce huis clos, monde de désirs inassouvis, le drame finit par éclater.
L'histoire est inspirée par la Bible et les Évangiles (Matthieu, Marc).
Salomé accepte de danser la danse des sept voiles pour son beau-père, le tétrarque de Galilée, Hérode Antipas. Elle exige, pour récompense, la tête de Jean Baptiste sur un plateau. Elle finira écrasée, sur l'ordre d'Hérode, sous les boucliers des soldats.
Un frère et une soeur unis dans la vengeance de leur père assassiné par l'amant de leur mère. Telle est l'histoire d'Électre et Oreste, les enfants terribles de Clytemnestre et Agamemnon. Euripide raconte, dans ces deux pièces qui fonctionnent comme un diptyque, l'amour de deux enfants pour un père, la détestation d'une mère, la folie meurtrière et l'inévitable remords. Aux côtés d'Oedipe, Antigone et Médée, Électre et Oreste rejoignent les rangs des héros passionnés, intransigeants et torturés.
Noces de sang (1933), par sa forme lyrique, est à la fois un poème dramatique et une tragédie rurale. Marquée par l'Andalousie et la mythologie gitane, cette pièce, avec toute l'aspiration de l'auteur au réalisme et à la vérité, puise son intrigue à un fait divers évoquant des noces sanglantes au cours desquelles la Fiancée - elle n'a pas d'autre nom : c'est un archétype -, au lieu de se rendre à l'église, s'enfuit avec son ancien amoureux, qui est aussi son cousin, pour être retrouvée dans les bois, les vêtements en lambeaux, non loin de son amant tué par le frère du fiancé. Mais ici, l'intrigue est constamment transcendée et magnifiée par la poésie, les chants et l'atmosphère mythique qui pose d'emblée le maléfice de la Lune.
Ce jeune homme, qu'Ibsen emprunte à des contes norvégiens, plein d'imagination et de rêves, nous le trouvons oisif dans sa Norvège natale, racontant des contes à dormir debout, courant après les filles, ayant le coup de foudre pour la pieuse et sage Solveig, rencontrant des êtres fantastiques (les trolls, ce grand Courbe qui lui conseille de «faire le détour») , quittant son pays natal, faisant du trafic et des affaires douteuses, traversant l'Afrique d'Ouest en Est, jouant le prophète pour une fille du désert et côtoyant la folie, avant de revenir dans sa Norvège par tempête et naufrage, sans avoir rien acquis, et nous le retrouvons vieux, aux prises avec des créatures métaphysiques lui renvoyant la question de sa vie : a-t-il été soi-même? Ni héros ni pécheur, mais, en un sens, tellement moderne : quelconque! Toute sa vie, il a «fait le détour» : le fera-t-il encore lorsqu'il retrouve la femme qui l'attend? Mais il reste de lui seulement ce poème.
Deux voyageurs égarés découvrent dans une tour un homme enchaîné, vêtu de peaux de bêtes. Il n'est autre que Sigismond, le fils du roi de Pologne, qui l'a exilé dès la naissance de peur que celui-ci ne le tue.Mais à l'heure de céder la couronne, le roi est pris de scrupules : il décide de mettre Sigismond à l'épreuve, en le droguant et en lui donnant le pouvoir : s'il se comporte en tyran, son père le renverra dans sa prison et cette expérience ne restera qu'un simple rêve pour le prince d'un jour.La vie est un songe, aux intrigues mêlées, est une histoire à hauteur d'hommes, celle d'un roi obsédé par la conservation du pouvoir et craignant avant tout ce fils «porteur des pires menaces». Par cette pièce, qui oscille entre illusion et réalité, Calderón nous offre l'un des plus beaux chefs-d'oeuvre du Siècle d'or espagnol.