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«La preuve que le petit prince a existé c'est qu'il était ravissant, qu'il riait, et qu'il voulait un mouton. Quand on veut un mouton, c'est la preuve qu'on existe.» Ici, il y a les «grandes personnes», qui ne comprennent rien à pas grand-chose, et les enfants, qui voient le monde avec des yeux de sage ou de poète. Alors, oui, le jour où l'aviateur, seul dans le désert «à mille milles de toute terre habitée», a croisé le petit prince, il s'est dit qu'il fallait redevenir enfant pour pouvoir s'en faire un ami. Il est arrivé des millions de choses étonnantes au garçonnet blond. Pas des événements comme on en lit dans les journaux, mais des moments sensibles, vrais et merveilleux, là où l'«essentiel est invisible pour les yeux». Une rencontre comme celle-là, c'est pour la vie, vous allez en faire l'expérience. + un dossier en quatre parties:Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de sixième.
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«Il était une fois un vieil homme, tout seul dans son bateau qui pêchait au milieu du Gulf Stream. En quatre-vingt-quatre jours, il n'avait pas pris un poisson».
Obstiné, persévérant mais désespéré, encouragé par le jeune Manolin, Santiago puise au plus profond de lui les ressources nécessaires pour braver le destin. Lors d'une nuit de pêche, après un éprouvant combat, il parvient à sortir un énorme espadon. Le vieux observe alors, impuissant, les requins qui dévorent sa proie. Parabole de la victoire dans la défaite, ce récit livre une véritable leçon de courage et d'espoir.
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«Alors vous arrachez tout doucement une des plumes de l'oiseau et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau».
L'oiseau : un des motifs les plus fréquents de Paroles, le recueil de Prévert qui connut un immédiat succès public au moment de sa parution en 1946. L'oiseau «qui rit aux éclats», «qui rit comme un enfant», qui parle aussi avec une politesse exquise : «Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper.» L'oiseau «marrant», «rieur», «libre», «fraternel» se glisse au fil des pages, s'envole quand on ouvre sa cage puisqu'il symbolise la liberté, cette valeur suprême à laquelle le poète a su donner une voix unique. Liberté de ton, de rêver, d'espérer : ces poèmes sont faits pour vous.
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«Et d'un seul coup, comme une pierre, le noir tomba. Le poste, les lumières du plafond, tout, à la fois, s'éteignit.» Le progrès a transformé le XXl? siècle en un temps de nouveautés toutes plus pratiques les unes que les autres. Ça vole dans des véhicules qui atterrissent sur des terrasses, ça se déplace dans les rues en taxis électriques, ça climatise son logement... Rien d'extravagant, pensez-vous ? Si, tout de même : Ravage est imaginé et écrit en 1943. Et c'est troublant de penser que ces prédictions se sont à peu près réalisées. On espère toutefois que celle qui dérègle l'univers bien organisé du roman nous épargnera :
L'électricité fait soudain défaut. Le retour à la terre et à la paysannerie pourrait être la solution... + un dossier en quatre parties : Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de quatrième. -
« C'était la Nature inexplorée, sauvage, la Nature au coeur glacé des territoires du Nord. Elle était là pourtant, la vie, lancée comme un défi à travers l'immensité. ».
Dans le Grand Nord, la nature est dangereuse, la viande rare, la souffrance un quotidien pour les loups. Jack London nous invite dans la conscience d'un jeune chien-loup, Croc-Blanc, dans sa lutte pour la survie, face à la violence des éléments puis à celle des hommes. Un roman d'apprentissage trépidant.
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« La vie ? Un rien l'amène, un rien l'anime, un rien la mine, un rien l'emmène. » C'est la question qui tient en haleine le lecteur tout au long du livre : Zazie va-t-elle réussir à prendre le métro ? En attendant la réponse, l'intrépide petite fille nous invite à une folle équipée dans Paris, de la butte de Montmartre aux pieds de la Tour Eiffel, en compagnie d'une galerie de personnages plus délurés les uns que les autres, truand aux multiples visages ou tonton en tutu.
La folie qui anime ce roman ne serait cependant rien sans l'écriture faussement décousue de Raymond Queneau qui enchaîne les jeux de mots et s'affranchit totalement des règles d'orthographe et de grammaire.
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«Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, / Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul!».
Telle est la profession de foi de Cyrano, à la scène 8 de l'acte II. Pas étonnant donc que ce Gascon qui ne veut rien devoir à personne se fasse plus d'ennemis que d'amis. Mais notre soldat-poète ne s'en prend qu'aux esprits mesquins et aux âmes vulgaires ; pour les autres, il est d'une générosité héroïque. Il écrit les lettres d'amour que Christian est incapable de bien tourner et lui sacrifie l'amour qu'il porte à Roxane. Pourquoi? C'est qu'il se croit laid avec son grand nez. Un grand nez? «c'est un peu court, jeune homme!»...
Dire l'amour.
Je découvre.
J'analyse.
Nous avons la parole.
Prolongements.
Classe de quatrième.
+ interview d'Alexis Michalik, l'auteur d'Edmond.
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«L'amour une chose tendre? Il est trop dur, / Trop brutal, trop fougueux, et il griffe comme une épine.».
Ils sont tous deux d'une jeunesse éblouissante et cherchent, en reconnaissant l'autre, à se connaître eux-mêmes. Roméo aime Juliette, Juliette aime Roméo : un conte de fées, en somme. Mais l'un est un Montaigu, l'autre une Capulet : les deux familles se haïssent. Vous connaissez des histoires d'amour contrarié, mais celle-ci est le superlatif de toutes celles que vous avez lues, vues, entendues... Comment s'aimer quand on ne le devrait pas? et quelle issue pour cette passion que même le secret n'arrive pas à protéger?
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« Qu'est-ce que c'est que cette histoire de Fantine ? C'est la société achetant une esclave. À qui ? À la misère. À la faim, au froid, à l'isolement, à l'abandon, au dénuement. Marché douloureux. Une âme pour un morceau de pain. La misère offre, la société accepte. » On ne présente plus Les Misérables, l'oeuvre qui a porté Victor Hugo au faîte de la gloire. Roman le plus adapté au cinéma dans le monde, aucun autre texte n'a eu une telle résonnance : Jean Valjean, Cosette, Gavroche ou encore les Thénardier sont devenus des personnages habitant notre imaginaire collectif.
Mais comment expliquer ce succès phénoménal ?
Victor Hugo pose sur ses sujets - la misère et la responsabilité sociale - un regard plein d'humanité, d'une sensibilité extraordinaire, tout en analysant avec lucidité les travers de la société. Et, malgré la dureté des thèmes, l'espoir résiste dans la conviction hugolienne que la conscience de l'homme peut contribuer à un progrès social, moral et spirituel.
Cette édition abrégée des Misérables propose un parcours cohérent dans l'oeuvre et permettra d'en croiser toutes les grandes scènes pour mieux la faire (re)découvrir.
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«Cette nuit, j'ai senti quelqu'un accroupi sur moi, et qui, sa bouche sur la mienne, buvait ma vie entre mes lèvres.» Comment vivre sereinement quand on a l'impression d'être possédé par une présence qu'on ne sait pas même nommer? Lecteur, Maupassant vous invite à partager cette inquiétante sensation que décrit le narrateur dans son journal intime. Une carafe d'eau se vide mystérieusement pendant la nuit, une rose est sectionnée devant ses yeux, son image se brouille dans un miroir... Que concluez-vous:qu'il est fou? que ses sens sont altérés? qu'il est possédé par un être surnaturel? Vous avez le dernier mot et vous direz si le «Horla» pourra, ou non, peupler nos nuits de cauchemars angoissants... + un dossier en quatre parties:Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de quatrième.
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« Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent. » Il est comme cela, Harpagon : son argent, c'est sa vie. A entendre les effets produits sur soncomportement et sur ses rapports avec ceux qu'il devrait aimer davantage que sa cassette, larichesse ne fait pas de lui un homme heureux. Car tout se transforme en angoisse de la perteet en volonté de posséder toujours plus. Le plaisir n'est jamais au rendez-vous : ça, c'est ledomaine de son fils, Léandre. Qui de l'un ou de l'autre imposera sa façon de vivre ? Quelques exemples saillants pris dans le dossier : Je découvre - Molière raconté par son père, Jean Poquelin : « Je me souviens de ta naissance, cette froide journée du 13 janvier 1622. Je me souviens de toi, courant dans les rues et imitantles défauts des passants. J'aurais dû voir que tu avais cet incroyable talent qui te ferait accéderà la célébrité, mais je pensais que tu me succèderais dans mes fonctions de tapissier et valetde chambre du roi. Le destin en a décidé autrement. » J'analyse - Au coeur de la phrase : La langue du XVII e siècle est encore très marquée par la langue latine dont elle hérite. Et en latin, le verbe était systématiquement place à la fin dela phrase. Cela explique que parfois, certains passages rendus vous paraissent bien étranges...Par exemple : « Je vous prie de ne me point faire de remontrances. », « Finissons auparavantvotre affaire, et me dites qui est celle que vous aimez. » Nous prenons la parole - Organisons le débat : Nous l'avons vu, Cléante et son père ont deux perceptions différentes de l'épargne... Et vous quel est votre rapport à l'argent ? Pensez-vous qu'il faille le dépenser ? Prolongements - « L'avare qui a perdu son trésor », Jean de La Fontaine ; De l'épargne sordide, Jean de La Bruyère ; Le Cheval et la Mariée, Niki de Saint-Phalle.
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«Il était placé auprès de la porte, et plusieurs s'étonnaient qu'il ne répondît pas au nom de Jacquot, puisque tous les perroquets s'appellent Jacquot.» Peut-on dire que ce perroquet fut le seul véritable ami de Félicité? Peut-être. Cette jeune Normande au service de Mme Aubain aura mené une vie sans joie durable. Amoureuse d'un jeune homme qui lui préfère une femme riche, prodiguant son affection à un neveu qui meurt loin d'elle, veillant comme une mère sur la fille de Mme Aubain, qu'une fluxion de poitrine emporte... Aussi, quand elle retrouve son Loulou étendu mort dans sa cage, elle le fait empailler et c'est en croyant le voir voler au-dessus d'elle qu'elle rend son dernier so
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"On comprenait que les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d'autres domaines que la destruction." On ne peut qu'être d'accord avec le narrateur quand on voit la magnifique forêt qu'Elzéard Bouffier a élevée patiemment tout au long de sa vie. Écologiste avant l'heure ? Sans aucun doute. Ce berger a décidé de redonner sa superbe à cette lande déserte de Provence en plantant une forêt de chênes, de bouleaux, de hêtres et d'érables. Grâce à l'oeuvre d'un seul homme, la vie revient peu à peu dans cette contrée désolée. Une histoire de patience, de respect et d'amour de la terre dont il faudrait certainement prendre de la graine... + un dossier en quatre parties : Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de cinquième.
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«Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.» Ainsi se terminent les pérégrinations de notre héros. Chassé du château de Thunder-ten-tronckh, Candide passe de continent en continent, au prix de bien des mésaventures. Si ce conte a des allures de roman d'aventures, il est aussi un récit qui questionne le sens de la vie. Au dernier chapitre, une forme de sérénité a gagné les personnages : au diable l'enchaînement des causes, si cher à Pangloss, et vive les cédrats confits et les pistaches dégustés dans la métairie puisque, comme le dit Martin avec un pessimiste bon sens, «on est également mal partout». + un dossier en quatre parties : Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de troisième.
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«Que diable allait-il faire dans cette galère?» dit Géronte quand Scapin lui apprend à l'acte II, scène 7, que son fils est retenu par les Turcs... Une des innombrables «fourberies» de l'impertinent valet. Il est un soutien très imaginatif pour des fils amoureux - c'est de leur âge! - face à des pères qui ne considèrent que l'état de leur fortune. Cette comédie en trois actes élève la ruse au rang d'oeuvre d'art!
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«Chimène : Va, je ne te hais point. Don Rodrigue : Tu le dois. Chimène : Je ne puis.».
Quel splendide alexandrin, en trois répliques dites par nos amoureux! Récapitulons : Rodrigue aime Chimène qui le lui rend bien. Mais les pères vont rompre l'harmonie. L'un soufflette l'autre, et Rodrigue n'a plus qu'à venger l'humiliation infligée à son père en provoquant celui de Chimène en duel... Préférer l'honneur à l'amour, terrible dilemme traduit en langage cornélien : « Dois-je pas à mon père avant qu'à ma maîtresse?»
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"C'était l'occupation après l'invasion. Le devoir commençait pour les vaincus de se montrer gracieux envers les vainqueurs." Et cette "grâce", on va la demander plus spécialement à une prostituée, Boule de suif, à charge pour elle d'accorder ses faveurs à l'occupant, un Prussien, qui laissera alors tout le petit monde repartir de l'auberge pour aller jusqu'à Rouen. Elle se sacrifie contre son gré, et en remerciement, ne reçoit que le mépris de ceux qui la veille l'imploraient aimablement. + un dossier en quatre parties : Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de quatrième.
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Après la guerre de Sécession, le Gun Club de Baltimore s'ennuie ferme, le divertissement que leur offrait la guerre ayant cessé. Son président, Impey Barbicane, propose tout à fait sérieusement d'envoyer un boulet de canon sur la Lune. Le club s'organise alors, lance une gigantesque collecte de fonds, et le projet évolue petit à petit : finalement, un homme, puis trois, monteront à bord d'un boulet creux, direction la lune. Affaire à suivre...
De la Terre à la Lune est un roman d'anticipation de Jules Verne qui questionne, avec beaucoup d'humour, le progrès scientifique, ses bienfaits et ses dérives.
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«Mère Ubu, tu es bien laide aujourd'hui. Est-ce parce que nous avons du monde ?» Faut-il rire de la réflexion que fait Ubu à sa très peu tendre épouse, ou s'épouvanter de sa méchanceté ? Cette pièce dont l'idée avait germé dans l'esprit de jeunes lycéens est aussi drôle que déjantée, trash, dirait-on aujourd'hui. C'est une machine à tout déconstruire, à s'initier à la liberté du délire, de l'imagination et de la révolte : le jouet littéraire le plus inventif mais aussi le plus dangereux de toute la littérature. À se demander s'il est bon de le mettre entre les mains des collégiens... Individu et société : confrontation de valeurs ? / Agir dans la société : individu et pouvoir Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de quatrième / classe de troisième.
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Argan est un homme parfaitement bien portant, ce qui ne l'empêche pas de se croire très malade. Pour s'assurer des secours contre la maladie, il lui prend l'idée de marier sa fille Angélique à un médecin, Thomas Diafoirus. Mais Angélique aime le jeune Cléante...
Tous les éléments sont réunis pour faire de cette pièce l'une des plus moliéresques : un charmant couple de jeunes premiers, une nouvelle femme très intéressée par l'héritage de son mari, une servante malicieuse, des travestissements, des coups de bâtons, et surtout, beaucoup de médecins tournés en ridicule...
La toute-dernière pièce de Molière est une oeuvre d'une grande force.
Il y réussit l'exploit de faire rire de sujets aussi graves que la peur de la mort, grâce à un style et un humour incomparables, tout en posant sur sa société un regard critique acéré.
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Le lion marchait près de lui, montrant ainsi sa volonté de ne jamais le quitter, de l'accompagner partout et toujours, de servir son maître et de le protéger." C'est ainsi qu'Yvain chemine à côté d'un compagnon inattendu : dans le combat qui opposait le serpent et le lion, il a choisi le fauve contre la "bête venimeuse et perfide". L'animal lui sait gré d'avoir tronçonné et haché menu son adversaire et, pour le remercier, il ne le quittera plus. Rien d'étonnant alors à ce qu'il traverse des épreuves qui vaudraient la mort à tout un chacun : il se bat contre un géant, sauve Lunette du bûcher, fait face à deux hideux combattants dans le château de Pire-Aventure... Reste à retrouver l'amitié de Gauvain et l'amour de dame Laudine : après que le corps a enduré des blessures sévères, le coeur a lui aussi besoin d'être soigné. + un dossier en quatre parties : Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de cinquième.
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L'histoire de Claude Gueux est celle d'un homme bon qui, acculé par la société, devient un voleur puis un assassin.
Emprisonné pour avoir volé du pain destiné à nourrir son foyer, Claude Gueux subit, quatre années durant, les humiliations d'un directeur d'atelier jaloux de son autorité sur les autres prisonniers. Cet homme, Monsieur D., va jusqu'à le priver de son seul ami, Albin. Claude Gueux fait alors très simplement le « jugement » du directeur, le condamne à mort et se charge de l'exécution.
Victor Hugo pousse son lecteur à remettre en question la société et la justice de son temps. Tout meurtrier est-il forcément un monstre ? Quel rôle la société joue-t-elle dans la corruption de l'individu ? Claude Gueux devient ainsi un véritable réquisitoire contre la peine de mort.
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«Vous êtes moins nos esclaves que nos malades, et nous ne prenons que trois ans pour vous rendre sains, c'est-à-dire, humains, raisonnables, et généreux pour toute votre vie.» C'est Trivelin, insulaire de longue date, qui présente ainsi la situation aux naufragés dès leur arrivée. Ceux qui traitaient leurs serviteurs comme des esclaves vont être soignés, et le traitement est simple : ils échangeront fonction et habit avec leurs domestiques pour éprouver ce que l'on ressent quand on est socialement humilié. Cette courte pièce a été jouée pour la première fois en 1725. La Révolution française n'a pas encore eu lieu, on ne parle pas encore de lutte des classes, et pourtant l'aspiration à la justice et l'envie de renverser l'ordre établi sont en germe dans L'Île des Esclaves. Comme souvent, la littérature est en avance sur son temps. + un dossier en quatre parties : Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de quatrième/Classe de troisième.
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«En vérité, plus on regardait cette admirable statue, et plus on éprouvait le sentiment pénible qu'une si merveilleuse beauté pût s'allier à l'absence de toute sensibilité.» Elle est splendide, cette Vénus sortie de terre, et sa quasi-perfection éblouit le narrateur. Mais l'admiration qu'il éprouve est entachée d'une gêne, d'un léger malaise : il croit déceler chez la statue une méchanceté. Mais comment un objet pourrait-il être doté d'un sentiment, quel qu'il soit? Les événements étranges dont il est le témoin ont de quoi ébranler même le plus raisonnable des hommes...
+ un dossier en quatre parties :
Je découvre.
J'analyse.
Nous avons la parole.
Prolongements.
Classe de quatrième.