Qu'est-ce qu'une cité idéale ? Est-il possible de la construire ? Comment faire ? Ces questions se posent évidemment de nos jours, en Afrique comme ailleurs dans le monde. La République de Platon, auteur grec de l'Antiquité, est un texte fondateur de la philosophie et de la politique. À travers Socrate et ses dialogues philosophiques, Platon invite à réfléchir sur la justice et sur les régimes politiques. Un livre essentiel qui accompagne la formation du citoyen et étaye la réflexion.
Arnolphe, un homme d'âge mur, jaloux jusqu'à l'obsession est persuadé que beaucoup d'or et d'infinies précautions lui permettront d'asservir le coeur d'Agnès, sa jeune et jolie pupille. Mais si « le petit chat est mort », l'amour que ressent Agnès pour le bel Horace est bien vivant et capable d'instruire la plus parfaite ingénue. Mise en scène : Claude Gisbert et Chantal Labouré. Avec Rebecca Goldblat, Séverine Cojannot, Olivier da Silva, Claude Gisbert, Guillaume Laffly, Vincent Desprat Costume : Oriane Hamel Décor : Sébastien Hohmann
Sophie, trop souvent laissée à elle-même par un père absent et une mère très occupée, expérimente, accompagnée de son cousin Paul, les multiples possibilités que la vie lui offre. Cela au risque de se mutiler, de tuer les animaux qu'elle aime ou même de faire du tort aux domestiques. À chaque bêtise, elle est grondée et apprend un peu plus de la vie. Bien que toujours dans la transgression, Sophie parviendra néanmoins au bonheur grâce à sa volonté tenace et sera ainsi forte de toutes les expériences qu'elle aura vécues... au terme de son chemin initiatique.
À lire Alexandre Pouchkine on a l'impression qu'il pense en vers tant sa poésie coule de façon limpide. Quand il commence à écrire Eugène Onéguine, le poète a laissé derrière lui sa période romantique. Le ton est libre, tour à tour grave, mélancolique, empreint d'humour. Pouchkine porte un regard pénétrant, voire caustique, sur les castes dirigeantes et nous dépeint le petit peuple, le monde du théâtre et de la littérature. Si son héros donne son nom au roman, c'est avec amour que Pouchkine trace le portrait de Tatiana, jeune femme aux hautes aspirations morales, sensible et cultivée.
François Lepic, adolescent surnommé Poil de carotte, vit entre un père indifférent et une mère qu'il craint. Poil de carotte est l'histoire d'un enfant, mais aussi celle d'un père et d'une mère ne s'aimant plus. Un enfant qu'ils n'aiment pas puisqu'ils ne l'ont pas désiré. La révélation courageuse d'un père, l'acceptation courageuse d'un fils et un récit courageux brisant l'image de la famille. Ni faux-semblant ni convenance, mais bien de l'amour véritable.
Oeuvre sacrée à Rome, L'Enéide est l'opus magnum de la culture occidentale avec les textes homériques d'une part, la Bible en son entier de l'autre. Marcel Desportes dans cet effort magistral de translation voyait en Virgile "un Voyant" et sur tous les plans "un devancier", "notre contemporain" permanent. Le genre humain étant le même, ce qui s'offrait à la spéculation de nos ancêtres nous concerne tout aussi pertinemment au troisième millénaire.
Comment définir la sociologie ? Est-il possible de construire une méthode permettant d'examiner les faits sociaux afin de comprendre les relations de cause à effet ? C'est l'objet de ce livre fondamental qui définit les règles méthodologiques à suivre pour une étude sociologique. Émile Durkheim (1858-1917) donne ici les clés de la méthode sociologique et les règles primordiales qui passent par l'observation, la distinction entre le normal et le pathologique et l'explication.
"Impression en « gros caractères » et version numérique téléchargeable gratuitement à partir du livre.
""Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. C'est moi qu'on voit, toujours seul, rêvant sur le banc d'Argenson. Je m'entretiens avec moi-même de politique, d'amour, de goût ou de philosophie. J'abandonne mon esprit à tout son libertinage."" Diderot"
Shakespeare fait ici le portrait d'une société enjouée, égoïste et superficielle, à l'intérieur de laquelle souffle un revigorant vent d'insouciance et de légèreté.
Bénédict et Claudio, de retour de la guerre, rendent visite à Léonato. Léonato a une fille, Héro, dont Claudio tombe follement amoureux et une nièce, Béatrice. Cette dernière, célibataire endurcie, ne cesse d'exprimer son dédain pour le mariage et l'amour. Bénédict, lui aussi ne jure que par le célibat. Ce point commun suffirait à les rendre complices, mais non, au lieu de se séduire, ils s'assassinent à coup de bons mots.
Autour d'eux, on s'évertuera à les faire se marier. et dans le même temps Don Juan, frère bâtard, s'attachant les services de Marguerite, voudra faire échouer le mariage de Héro et Claudio. On veut unir les uns, désunir les autres.
Quelles sont les valeurs de mémoire révérées par le culte moderne des monumentsoe A quoi s'opposent-ellesoe En quoi s'opposent-ellesoe Quelle mémoire préserveroe Aloïs Riegel (1858-1905), l'un des plus célèbres historiens de l'art de fin du dix-neuvième siècle, répond à ces questions. La modernité du culte des valeurs de mémoire réside dans l'acceptation de leur nécessaire conflictualité et ses implications : fin d'un sens commun, avènement d'un nouveau partage du sensible sous le règne du quelconque, absolue nouveauté d'une esthétique de la mémoire qui signe une démocratisation radicale du goût.
"Isaac Emmanouilovitch Babel (1894-1940) est né dans une famille de commerçants d'Odessa, où il a vécu deux pogroms : en 1903 et 1905. Il participe activement à la révolution bolchévique, dans la cavalerie rouge de Boudionnyi. Les Contes d 'Odessa, écrits de 1926 à 1937, célèbrent la vie truculente des bas-fonds juifs de ce grand port de la mer Noire qu'est Odessa. Ces contes gorgés d'énergie solaire sont autobiographiques, comblés de la nostalgie de Babel pour le Yiddisland révolu de son époque."
L'horoscope de Sigismond est si terrifiant que le roi, son père, pour l'empêcher de nuire, le fait élever loin du palais, dans une tour perdue dans les montagnes. Doutant d'avoir bien agi, le roi, vieilli, le fait transporter endormi au palais pour le soumettre, à son réveil, à une épreuve décisive. Le prince pourra-t-il enrayer la machine infernale de son destin ?
Mibi en langue caraïbe signifie lien, liane. Après la rencontre avec le monde européen, le concept s'enrichit d'une nouvelle classe d'objets : la corde. Par-là, s'ouvrait l'interpénétration possible des deux mondes culturels. L'histoire s'est écrite autrement. Notre voeu est que Mibi soit un lien entre les chercheurs des sciences humaines, entre les psychologues, entre le lecteur et nous.
(Théâtre).Mirandolina, l'aimable aubergiste, est courtisée par des clients riches apparemment, désoeuvrés, imbus de leur personne, parfois ridicules à l'exception du chevalier misogyne " exemple de la présomption punie " ; mais elle est aimée par un fidèle Fabrice. " Ecrite dans un style vif et enlevé ", cette adaptation française a été choisie par Robert Manuel, sociétaire de la Comédie Française, pour sa Compagnie Mascarille à l'occasion de la commémoration du deuxième centenaire de Carlo Goldoni (1707-1793).
A la recherche de "causes naturelles" nécessaires à la formation du langage, Rousseau refuse de mettre "à l'origine des signes institués" une société déjà établie comme le fait Condillac. C'est même le langage qui va établir le groupement social. La nature a mis peu de soin à rapprocher les hommes, à préparer leur sociabilité. Si l'inégalité parmi les hommes est nullement un fait nécessaire d'après la nature, celle-ci apporte elle-même son lot d'inégalités. Une inégalité naturelle qu'il faut savoir distinguer de la pure inégalité sociale, compliquée en inégalité juridique et politique.
Inclassable et dérangeant, Miracle de Jean Genet n'est pas un ovni. C'est une exégèse sans les murs, sans l'académisme universitaire habituel. C'est un long poème écrit par une captive amoureuse aussi déjantée qu'érudite ; c'est une bombe littéraire sans retardement, tout comme on a parlé de la « bombe Genet » (Jean Cocteau) au sujet de l'auteur de Miracle de la rose. Le Miracle de Jean Genet, c'est celui de la poésie qui pulvérise tous les paradigmes éculés, fait voler en l'éclat les flicages quels qu'ils soient, y compris ceux de la pensée.
Dans un village de Norvège, perdu au milieu des glaces et des neiges, Minna, la fille du pasteur, éprouve une étrange attirance pour Séraphîtüs. De son côté, Wilfrid, un étranger retenu pendant l'hiver à Jardis, tombe sous le charme de Séraphîta. En réalité Séraphîtüs et Séraphîta ne forment qu'un seul être, synthése de l'être terrestre et de l'être immortel, qui doit convaincre les hommes d'abandonner leurs désirs et leurs aspirations terrestres afin d'atteindre le monde céleste. Ce curieux récit d'Honoré de Balzac prend appui sur les visions occultes du mage suédois Swedenborg. Il offre une occasion unique de découvrir les idées gnostiques de Balzac sur la vie dans l'au-delà.