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Marval
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Lettrist corpus: ephemera : flyers, posters, invites, manifestos 1946-2023
Frédéric Acquaviva
- Marval
- 11 Octobre 2023
- 9782862344782
Initié en 1946 par Isidore Isou (1925-2007) - accueillant des personnalités telles que Gabriel Pomerand, François Dufrêne (qui rejoindra les Nouveaux Réalistes), Gil J. Wolman, Maurice Lemaître ou encore Guy Debord (qui fondera l'Internationale Situationniste) - le lettrisme est ce mouvement fascinant de création généralisée, qui tenta de bouleverser aussi bien la poésie que l'art plastique, le cinéma, le théâtre, l'économie, le roman, les sciences ou la philosophie.
Paradoxalement, l'énorme quantité de documents produite tous azimuts par le groupe pendant des décennies aura contribué à leur invisibilité. Grâce à un choix éclairé, cet ouvrage contourne le problème de leur rareté (conservés dans des institutions privées, ou proposés en vente à des prix « stratosphériques »), et révèle à un public nouveau et curieux l'importance de cette avant-garde oubliée, chaînon manquant entre dadaïsme, surréalisme... et poésies sonore, concrète, art conceptuel et Internationale situationniste.
Pour cet ouvrage, un choix a été opéré entre les milliers d'affiches, cartons d'invitations, pamphlets et manifestes imprimés par le groupe lettriste de 1946 à nos jours. Pas moins de 600 documents les plus significatifs - sélectionnés selon une approche scientifique et rigoureuse par Frédéric Acquaviva - sont reproduits et assortis de notes en langue anglaise afin d'en préciser le contexte, soit plus de 500 pages illustrées. Par ailleurs, en fin d'ouvrage, suit une liste complémentaire d'un millier de documents classés par ordre chronologique.
Cette base de données, véritable "mine d'or" pour la pensée, rend enfin accessibles les concepts originaux et inédits des lettristes, où l'art de l'insulte se mêle aux propositions de bouleversement concret de la société, dans ses dimensions poétiques, plastiques, politiques et utopiques. -
« Paris est la ville que j'ai habitée enfant, et elle a beaucoup compté pour moi. J'ai toujours photographié Paris, même enfant avec un Brownie Flash en couleur ; puis je l'ai filmée en 8 et en super 8 mm... Après des années vécues à l'étranger, je redécouvrais Paris chaque fois, au retour de chaque voyage : me retrouver à Paris me donnait immanquablement une profonde envie de faire des photos, c'est-à-dire de la redécouvrir : ses habitants, ses rues, et aussi les cafés, et les si jolies passantes dans les rues !
Mon regard était comme neuf, après les paysages de désert visités dans le monde !
Rentrer du désert et se retrouver dans le métro parisien, le choc !
Et, qui dit choc, dit photos ! » -
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La théorie de l'inconscient, objet de séduction ou de répulsion intellectuelle, a radicalement changé l'histoire des idées.
Qu'on ne puisse plus, après freud, penser ni écrire comme avant, est une évidence universellement admise. pourtant, la psychanalyse, fondée sur l'hypothèse d'une rupture entre l'homme et lui-même, s'interdit par principe toute systématisation qui ne pourrait que donner prise au soupçon. aussi, ce " retour à freud ", qui réunit des psychanalystes de tous bords, se veut essentiellement interrogatif. il cherche à présenter une démarche plutôt qu'à dresser un bilan, à poser des questions à freud plutôt qu'à répondre en son nom.
Ce livre fait partie d'urne série de rééditions corrigées et augmentées de l'arc, revue incontournable du paysage intellectuel hexagonal pendant plus de trente années.
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Jazz, théâtre, prose, poésie, traductions, chansons, peinture. l'exposition consacrée à Boris Vian, présentée à la Bibliothèque nationale de France réunit les multiples facettes de son oeuvre afin d'en dégager l'unité et la richesse.
Peu reconnu de son vivant, Boris Vian (1920-1959) est découvert de façon posthume quand Jean-Jacques Pauvert réédite L'Écume des jours en 1963. La postérité, fascinée par cet homme toujours jeune, créateur d'une langue originale et d'un univers foisonnant, en fait une légende. Diplômé de l'École centrale, Boris Vian n'exerce son métier d'ingénieur que quelques années et préfère se consacrer à l'écriture.
Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il rédige J'irai cracher sur vos tombes, dans le style des romans noirs américains, en se faisant passer pour le traducteur. Bien que l'ouvrage, jugé scandaleux, soit censuré, trois autres titres de Vernon Sullivan voient le jour jusqu'en 1950. L'image de l'écrivain en pâtit : après L'Écume des jours, les romans signés de son véritable nom passent inaperçus. En 1953, devant l'échec de L'Arrache-coeur, il se détourne de l'écriture romanesque au profit de la chanson, en tant que parolier, chanteur et directeur artistique chez Philips.
Il crée également pour le théâtre et le cabaret. Cet ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition, emmène le visiteur sur les traces de Boris Vian, de Saint-Germain-des-Prés au Collège de Pataphysique, des clubs de jazz aux cafés fréquentés par les intellectuels engagés comme Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.
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Paris, encore et toujours, pour cet amoureux de la capitale, Paris qu'il a tant photographiée... Mais Paris-Matic... photographiée - en 1970 puis 1990 - à l'Agfamatic, cet appareil jetable, presque un jouet, qu'un photographe pourrait ne pas prendre au sérieux... Pourtant, Bernard Plossu joue avec les possibilités de l'appareil, si différentes de celles de son Nikkormat professionnel, et nous offre ici un nouveau regard "instantané" sur la ville...
"Photos faites à l'Agfamatic, "pour enfants" c'est-à-dire d'une "technique enfantine"... Rien à régler, on met juste sur le petit dessin de nuages ou de soleil. Un rêve I Et en fait d'enfantin, ce sont les appareils les plus révolutionnaires I Pensez, il n'y a même plus à régler, il suffit d'appuyer : on peut photographier avant même qu'on ait eu le temps de se demander si on allait prendre la photo ou pas ! On n'a même plus le temps d'hésiter Plus rapide que du reportage ! " B.P.
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Bernard Plossu a accepté de se livrer à ce difficile exercice : exhumer de ses archives des photographies « autoportraits » qui fassent sens, et écrire, au sujet de chacune d'elles, un texte évoquant leur contexte, et les souvenirs qui s'y rapportent.
Ces autoportraits - 1963 à 2012 - et les textes qui les accompagnent ne parlent pas seulement du passage du temps, mais portent l'empreinte de ses itinéraires, révèlent ses passions et lèvent le voile sur la pratique, comme sur des moments plus intimes, de ce photographe-voyageur, marcheur passionné, observateur curieux.
À travers une trentaine de photographies, pour l'essentiel inédites, Bernard Plossu s'est « tiré le portrait » : photographier sa bibliothèque, son cher appareil Nikkormat, son ombre en carré, son reflet. autant de clins d'oeil pour raconter, sans se prendre au sérieux, 50 ans de carrière.
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Catalogue raisonné des cartons d'invitation (expositions personnelles 1969-2020).
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Dans Figures de l'étranger dans la littérature française, Abdelkebir Khatibi place Marguerite Duras aux côtés de Segalen, de Jean Genet et de Roland Barthes, de ces écrivains qui ont transformé leurs voyages en une plongée dans l'étrangeté et en une expérience initiatique riche et féconde. Avec Marguerite Duras, aussi bien pour l'écrivain que pour le lecteur, ce n'est pas seulement la découverte d'un ailleurs géographique, culturel et/ ou mental, mais exploration des zones inconnues et ténébreuses de soi-même.
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