Une vie de Jésus ? Personne ne s'en plaindra. D'autant plus que celle-ci est particulière. Outre qu'elle s'accompagne des commentaires du pape François, elle nous engage à entrer littéralement dans l'évangile, à le vivre pour rencontrer son protagoniste.
Qui est Jésus ?
Que savons-nous de sa vie ?
Que nous disent les Évangiles ?
Que nous dit l'Histoire ?
La naissance à Bethléem. Les Noces de Cana. Le Sermon sur la montagne. L'expulsion des marchands du Temple. La résurrection de Lazare. La trahison de Judas. L'arrestation. Le jugement. Le Golgotha. Ce livre sans précédent nous fait marcher dans les pas de Jésus, nous fait entendre la voix de Jésus, nous rend contemporains du message de Jésus.
Une entreprise savante.
Un superbe récit.
Une découverte ou une redécouverte lumineuse.
La vie de Jésus, authentique, accessible, absolue, préfacée et commentée par le pape François
Journaliste et écrivain, Andrea Tornielli a été nommé directeur éditorial du dicastère pour la communication du Vatican. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont dernièrement Le nom de Dieu est Miséricorde
, un entretien avec le pape François.Traduit de l'italien par Nathalie Bouyssès
Dans cette chronique saisissante d'une ville fantôme de Patagonie frappée par une épidémie de suicides de jeunes gens, Leila Guerriero, figure majeure du journalisme narratif en Amérique latine, mène l'enquête avec une empathie profonde pour trouver une explication à ce geste ultime et toujours incompréhensible. Est-ce une secte, l'ennui, l'alcool, la violence, la solitude, la religion, le climat ? Parcourant les rues désertes de ce bout du monde arasé par le vent et le froid, sorte de far west moderne où viennent échouer les pionniers misérables du pétrole, elle pose en réalité la question de ce qui nous tient en vie. Sa réponse se situe du côté de la solidarité, du lien aux autres, à la communauté.
Voici le livre que Benoît XVI a voulu faire publier après sa mort. Dans les années qui ont suivi le Concile Vatican II, le livre La foi chrétienne hier et aujourd'hui a fait connaître au grand public un jeune théologien allemand. Aujourd'hui, à la fin de sa vie et en tant que pape émérite, Benoît XVI a voulu léguer cet ouvrage à l'humanité entière pour partager ses dernières réflexions sur des thèmes fondamentaux de la religion chrétienne. Ce volume est presque un testament spirituel, dicté par la sagesse du coeur d'un maître toujours attentif aux attentes et aux espoirs des fidèles. Pendant ses années au monastère Mater Ecclesiae au Vatican, sa présence discrète et sa prière ont été un soutien important pour la vie de l'Église. De là, il observait avec bienveillance la nature, miroir de l'amour de Dieu Créateur, de qui nous venons et vers qui nous sommes dirigés. De là, il s'est tourné vers son pays d'origine, l'Allemagne, vers l'Italie où il a passé une grande partie de sa vie, vers la France qui l'a accueilli dans son Académie, vers l'Europe entière. À ces pays, le pape émérite confi e, d'une voix faible mais passionnée, sa demande de ne pas renoncer à l'héritage chrétien, qui est un patrimoine précieux pour toute l'humanité. De son vivant, Benoît XVI n'a pas toujours été compris. Personne, cependant, n'a pu nier la lucidité de sa pensée et la force de ses arguments, que ce dernier ouvrage rassemble avec brio.
Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Simone Weil. Recueil de pensées et de réflexions intimes, "La pesanteur et la grâce" constitue une remarquable initation à l'oeuvre de Simone Weil. Sa démarche, où prend place une expérience spirituelle qui dépasse la raison, montre combien la raison tendue à l'extrême porte un ordre qui n'est pas le sien, qu'elle assimile mais ne dicte pas. Que ce soit l'ordre grec où s'inscrit l'exil, ou le désir de transcendance qui verrait la fin de cet exil, elle ne prend pas la voie simple d'un désir réalisé pour lui-même. Elle impose une exigence temporelle pleinement assumée qui diffère la satisfaction d'obtenir pour soi. Simone Weil représente "l'autre", celui qui est insitué, extérieur et à sa propre tradition et à une tradition d'accueil, l'autre par rapport auquel on doit se situer, presque malgré soi. Aussi tente-t-elle de définir un lieu neuf à la pensée à partir d'une expérience de l'individu lié au monde. Dans son époque, elle repose la question de Dieu selon d'autres normes, sans le souci des preuves, mais selon la nécessité d'un autre discours qu'elle suggère par la recherche d'une méthode et de structures.
« Dieu est ! Quelle libération ! À l'heure où l'Église semble obsédée par elle-même, par ses structures, par son avenir, Benoît XVI nous dit : au fondement de tout, il y a ces mots émerveillés et amoureux, Dieu est. À l'heure où l'on perd tant de temps en réunions dont l'unique sujet est nous-mêmes et encore nous-mêmes, il nous invite à nous détourner de nous pour nous tourner vers Dieu, ce Dieu dont l'être est l'unique lumière. »« Je suis personnellement frappé par l'expérience que Benoît XVI a faite de la paternité divine. Il me semble que Joseph Ratzinger est mystiquement entré dans l'expérience de la filiation divine par son union avec le Fils incarné, Jésus. Peut-être cette affirmation surprendra-t-elle. »« La joie du pape n'était pas une gaîté passagère ou une euphorie psychologique. La cause de la joie de Benoît XVI était la contemplation de Dieu lui-même. Ces paroles étaient comme un avant-goût du Ciel dont son âme goûtait les prémisses. »« Pourquoi un livre de plus au sujet de Benoît XVI ? Il est pour moi hors de question d'y régler des comptes ou de m'y abaisser au petit jeu des révélations à propos de l'histoire d'un homme dont la parole et l'action auront été à ce point décisives pour l'histoire de l'Église. »« Devant l'immensité de l'oeuvre de Benoît XVI, on est saisi de vertige. Pendant trente ans, auprès de saint Jean-Paul II, puis en lui succédant sur le trône de Pierre, il a jeté les fondements spirituels et théologiques de l'Église du troisième millénaire. Quelle est donc la clef de cette cathédrale de la pensée de Joseph Ratzinger ? Plutôt qu'une qualité, plutôt qu'un trait psychologique, le principe architectonique de l'oeuvre du pape Benoît est en Dieu - plus exactement, c'est Dieu lui-même, contemplé et aimé. »
"Passionant." Psychologies magazine
Les nouveaux croisés du XXIe siècle en sont persuadés et veulent nous en convaincre, preuves à l'appui : les avancées de la science contemporaine confortent les assertions de la religion. Les tenants du créationnisme, comme ceux de l'Intelligence supérieure « démontrée » par la structure de l'univers, ne doutent de rien et tiennent à le faire savoir.
Jacques Arnould s'inscrit en faux contre ce mélange des genres où la foi prend en otage la science en lui faisant dire ce qu'elle ne dit pas. Pour confondre les méthodes douteuses des dévots d'aujourd'hui comme celles de leurs prédécesseurs, il argumente en philosophe des sciences, familier notamment de l'avancée des savoirs sur l'espace, la physique contemporaine ou l'évolution. Il s'exprime aussi en théologien qui croit en l'Évangile de Jean selon lequel « Dieu, personne ne l'a jamais vu ». Il ne s'agit pas de choisir entre science et foi, mais de bien distinguer les ordres de vérité, pour demeurer loyal à chacun.
Jacques Arnould est chargé de mission au Centre national d'études spatiales (CNES), où il accompagne les scientifiques comme expert en matière d'éthique. Ex-dominicain, il est aussi un théologien de haut niveau. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs chez Albin Michel, entre autres Dieu versus Darwin. Les créationnistes vont-ils triompher de la science ? (2007) et, Sous le voile du cosmos. Quand les scientifiques parlent de Dieu (2015).
Après avoir lu "La lettre à Dieu" qui clôt Le Pain perdu, le pape François décide de rendre visite à Edith Bruck. Cet événement considérable, suivi de plusieurs autres rencontres, est ici raconté sur un ton à la fois tranchant, caustique, ému et poétique. Cette méditation à deux, entre le chef de l'Église catholique et une déportée juive athée, se termine sur l'horreur de la guerre en général et celle de l'Ukraine en particulier. (Olga, l'aide à domicile de l'auteur, toujours présente, est ukrainienne.) Le pape, dans sa préface, souligne l'envergure humaine exceptionnelle d'Edith Bruck et, hanté par la culpabilité de sa communauté quant à la Shoah, situe cette tragédie du xxe siècle sur un plan temporel beaucoup plus vaste, ouvrant vers une réflexion métaphysique.
Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Église et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même.
Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est « une glorieuse guerre ». En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.
Avant 1981, où Jean-Paul II fut victime d'un attentat, aucun pontife n'avait jamais été soigné à l'hôpital. Ce culte du secret faillit lui coûter la vie. La santé des papes, comme celle des chefs d'État, a des implications politiques. Source de rumeurs et d'intrigues, c'est un sujet sensible, longtemps confidentiel, et toujours soumis à des règles très strictes de communication. En s'appuyant sur les documents contenus dans les archives apostoliques du Vatican, qui relatent avec précision la vie des papes jusqu'à leur dernier souffle, c'est précisément à la lumière de leur état physique et mental que, de Léon XIII à François, le journaliste, neurologue et écrivain Nelson Castro raconte et décrypte les onze derniers pontificats. Son enquête inédite dans l'intimité des papes, dont l'idée lui fut suggérée par François lui-même, se clôt sur deux entretiens avec ce dernier, en 2019 et en 2022, au cours desquels le pape évoque en toute transparence son rapport au corps et à la mort, ses crises d'angoisse passées, ses problèmes de santé, et la question de la renonciation.
Célèbre parmi tous les apôtres, saint Paul est aussi le plus mal connu. On le dit colérique, doctrinaire, antiféministe, hostile au judaïsme. Après le message simple de Jésus, il serait venu tout compliquer avec une théorie obscure du péché... Mais qui a vraiment lu ses lettres ? Qui a deviné l'homme derrière les propos de Paul de Tarse ?
L'originalité du livre de Daniel Marguerat est d'immerger ses écrits dans la vie tumultueuse et passionnée de l'apôtre. Car derrière les textes de ce grand théologien, il y a un homme qui aime, qui lutte, qui peine et qui souffre. Qui est l'homme Paul ? Qu'a-t-il vécu, expérimenté, souffert - au point que, de cette vie, a surgi une pensée fulgurante ?
Ce qu'on appelle la « théologie de Paul » n'est pas une doctrine intemporelle, qu'on débiterait à coups de formules dans un catéchisme. Daniel Marguerat montre sous quelles impulsions, à la suite de quelles rencontres, sous le coup de quels chocs cette pensée s'est peu à peu construite.
On apprend ainsi comment l'apôtre réconforte les chrétiens de Thessalonique harcelés pour leur foi. Comment il confie aux femmes en Église une place et un rôle qu'elles perdront rapidement ensuite. Comment il milite à Corinthe contre les discriminations. Comment il plaide chez les Gaulois de Galatie en faveur de l'universalité du christianisme. Et comment il fut, tour à tour, adulé, détesté ou oublié.
Un livre passionnant, qui fait découvrir un Paul peu connu. Sa pensée incandescente fait de lui, aujourd'hui encore, l'enfant terrible du christianisme.Daniel Marguerat, historien et bibliste,est professeur honoraire de l'Université de Lausanne. Ses travaux sur les origines du christianisme lui ont acquis une réputation mondiale. Dans ce livre, il dépose le fruit d'une trentaine d'années de recherche sur l'apôtre des nations.
Prenant pour modèle idéal le Sermon aux oiseaux de François d'Assise, ces «cinquante homélies pour le Temps présent» nous appellent à accueillir de façon neuve les paroles de Jésus, le «Prédicateur absolu». Elles nous convient, écrit Sylvie Germain dans sa préface, à la «joie de lire avec nos cinq sens, et de développer à notre tour et à notre mesure un sixième sens: celui du chant silencieux, du picorement de la lumière, d'une continuelle migration intérieure pour découvrir les trouées d'infini secrètement inscrites dans notre finitude».
Loin de toute tonalité de sermonneur, un moine-poète ouvre pour nous de nouvelles «portes de la perception».
Le frère François Cassingena-Trévedy, normalien, entré dans la vie monastique en 1980, est spécialiste de la tradition liturgique et des Pères de l'Eglise, notamment syriaques. Il a publié de nombreux ouvrages, dont Paroles d'altitude (Albin Michel, 2022)
Dans Ce lien qui ne meurt jamais, Lytta Basset racontait comment elle avait fait l'expérience de contacts avec son fils aîné mort par suicide à l'âge de vingt-quatre ans. Mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l'avait pas préparée à de tels aveux, n'avait alors pas tout dit des circonstances qui l'avaient amenée à témoigner.
Quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu'elle appelle « l'Evénement improbable » qui l'a « remise dans le courant de la vie ». Loin de toute motivation sensationnaliste, si elle s'est décidée à prendre la parole, c'est pour aider ceux qui traversent le deuil d'un enfant à ne plus se dire qu'on « ne s'en remet jamais ». Validant l'existence des VSCD - « vécus subjectifs de contact avec un défunt » - elle relit la littérature sur ces questions délicates, en faisant toujours le lien avec les différents récits évangéliques autour de la Résurrection.
Un témoignage proprement extra-ordinaire et un essai courageux.
Lytta Basset a publié de nombreux ouvrages, principalement chez Albin Michel, dont Oser la bienveillance (2014), La Source que je cherche (2017) et Faire face à la perversion (2019). Ce lien qui ne meurt jamais (2007) est aujourd'hui disponible au Livre de Poche.
Que l'on soit croyant ou non, il est clair que Jésus est la personnalité ayant eue le plus d'impact sur l'histoire de l'humanité. Mais que sait-on exactement de lui ?Une enquête qui ramène le lecteur 2000 ans en arrière, basée sur des sources réelles indiscutables, mais souvent peu connues, même par les plus passionnés.Pendant longtemps, l'expression populaire " Paroles d'Evangile " montrait que l'on prenait leur contenu au pied de la lettre. Puis, avec la modernité est venue la critique des textes, et certains auteurs, y compris chrétiens, en sont venus à dire que, finalement, on ne savait que très peu de choses sur Jésus, et encore moins sur les paroles qu'il avait prononcées. Mais est-ce vrai ou juste un a priori de notre époque ? Ne serait-ce pas extraordinaire si l'on pouvait avoir sur lui un témoignage de première main dont on pourrait montrer qu'il est extrêmement fiable jusque dans d'infimes détails ?
En menant une véritable enquête haletante " à la Hercule Poirot ", à partir de l'analyse de l'ensemble des ressources disponibles dans les premier et deuxième siècles de notre ère qu'il a analysé, Jean Staune nous montre que c'est bien le cas avec le 4e Evangile, qui est fort différent des trois autres.
Mais cela implique quelque chose de stupéfiant : le principal disciple de Jésus, celui qui se présente comme le " Disciple que Jésus Aimait " n'a jamais été l'un des Douze Apôtres !
Cela ouvre des perspectives nouvelles et inattendues sur les origines du christianisme.
Mais surtout, à partir du moment où l'on prend ce témoignage et les propos les propos de Jésus qu'il contient au sérieux, cela implique une compréhension nouvelle de la nature de Jésus qui surprendra même les chrétiens, qui pourtant placent déjà la barre très haut en le considérant comme " le fils de Dieu ". Cela nous dévoilera aussi des choses essentielles sur notre propre nature et notre propre destinée.
A l'opposé de toute " démarche à la Da Vinci code ", cette enquête, qui ramène le lecteur 2000 ans en arrière, est basée sur des sources réelles indiscutables, mais souvent peu connues, même par ceux passionnés par les origines du mouvement qui a le plus impacté l'histoire humaine.
Adoré, questionné, conspué... Le pape François suscite nombre d'interrogations. Ses ambitions libérales ont désarçonné nombre d'institutions et de groupes qui avaient prospéré sous ses prédécesseurs... Alors que les rumeurs d'une possible démission prochaine se font entendre, voici la biographie complète d'un pape réformateur.
Élu le 13 mars 2013 au siège de saint Pierre, le pape François aura mis en oeuvre bien des réformes... quitte à bouleverser l'Église.
Soucieux de l'avenir de la planète, il aura plaidé en faveur de l'écologie dans l'encyclique Laudato si'. Pour tenter d'éradiquer les abus sexuels, il aura pris des mesures radicales en appelant à la mobilisation générale dans sa " Lettre au peuple de Dieu ".
Confronté à l'appel des migrants, il leur aura ouvert, au sens propre comme au figuré, les portes de l'Église. Enfin, le Vatican n'est plus un paradis fiscal.
Mais ses décisions et prises de position ont suscité bien des reproches.
Fondée sur une enquête approfondie, menée notamment à Rome, cette biographie retrace toute la vie du pape, depuis son enfance à Buenos Aires au sein d'une famille d'immigrés italiens jusqu'aux conclaves qu'il a marqués par son aura, et explore un pontificat qui aura changé l'Église.
Quand notre monde est devenu chrétien a reçu le prix du Sénat du livre d'histoire et le grand prix Gobert (décerné sur proposition de l'Académie française) 2007. Il faisait en outre partie des sélections des 20 meilleurs livres de l'année 2007 sélectionnés par le magazine LIRE, ainsi que des 20 meilleurs livres de l'année 2007 sélectionnés par Le Point.C'est le livre de bonne foi d'un incroyant qui cherche à comprendre comment le christianisme, ce chef-d'oeuvre de création religieuse, a pu, entre 300 et 400, s'imposer à l'Occident tout entier. À sa manière inimitable, érudite et impertinente à la fois, Paul Veyne retient trois raisons :1. Un empereur romain nommé Constantin, maître de cet Occident, s'est converti sincèrement au christianisme et a résolu de christianiser le monde pour le sauver.2. Constantin s'est converti parce qu'au grand empereur qu'il voulait être il fallait une grande religion. Or, à cette époque, face aux dieux païens, le christianisme, bien que secte très minoritaire, était le frisson nouveau, la religion d'avant-garde qui déroulait un gigantesque plan d'amour pour le salut éternel de l'humanité.3. Constantin n'a forcé personne à se convertir, il s'est contenté d'aider financièrement et administrativement les chrétiens à mettre en place leur Église, c'est-à-dire un réseau d'évêchés tissé sur l'immense empire romain. Lentement, par docilité, les foules païennes se sont retrouvées chrétiennes. La christianisation de cent millions de personnes n'a pas fait de martyrs. Dès lors, on naîtra chrétien comme auparavant on naissait païen.Au passage, Paul Veyne est amené à évoquer certaines questions : d'où vient le monothéisme ? Faut-il parler ici d'idéologie ? La religion a-t-elle des racines psychologiques ? Avons-nous des origines chrétiennes ?Quand notre monde est devenu chrétien a reçule prix du Sénat du livre d'histoire 2007ainsi que le grand prix Gobert, décerné sur proposition de l'Académie française, et récompensant « le morceau le plus éloquent d'histoire de France, ou celui dont le mérite en approchera le plus ». « Paul Veyne est un formidable conteur. Il a une façon inimitable et joyeuse de nouer le dialogue avec les textes classiques et les lecteurs d'aujourd'hui, de prendre ces derniers à témoin en leur offrant, par des analogies éclairantes et audacieuses, un livre passionnant qui examine chaque facette de cette aventure humaine, religieuse et politique extraordinaire. » Gilles Heuré, Télérama. « Une revigorante promenade spirituelle, imagée, anticonformiste, passionnante, qui rend le lecteur plus intelligent. » L'Express. « Une démonstration aussi rigoureuse qu'enlevée. Une revigorante promenade spirituelle, imagée, anticonformiste, passionnante, qui rend le lecteur plus intelligent. » Christian Makarian, Le Vif/L'Express. « Paul Veyne mêle histoire et philosophie avec talent et impertinence. » Juliette Cerf, Philosophie magazine. « Pétillante d'ironie, cette sociologie des commencements du christianisme n'est pas seulement un modèle, elle est un plaisir de lecture. » Lire. « Un sommet d'érudition mais aussi une somme écrite dans une langue magnifique. » Le Point. « Une magistrale leçon d'histoire qui renvoie au débat contemporain sur les fondements de notre culture. » Le Figaro Magazine.
" Dieu est joie ! " Cette phrase contient toute la révolution libératrice de l'Évangile et, au fond, de tout le christianisme : nous ne sommes pas au monde pour charger les autres de fardeaux plus lourds que ceux qu'ils portent déjà, mais pour partager avec eux un horizon nouveau, surprenant et beau. La vraie joie n'est pas un sentiment d'euphorie éphémère, elle naît de notre espérance, une espérance concrète que rien ni personne ne pourra nous enlever. Et le cadeau d'un sourire est le premier pas pour nous régénérer et renaître. La joie a toujours le dernier mot.
La philocalie, ou art de vivre dans la beauté et le bien, a inspiré un grand nombre d'enseignements spirituels, consignés dans une anthologie en langue grecque dont la rédaction s'échelonne du IVe siècle au XVe siècle : « Philocalie des pères neptiques, du grec nepsis : sobriété de l'âme ». Elle a été composée à partir des écrits des Pères de l'Église dont beaucoup d'ermites qui prônent une sagesse de vie, faite « d'ascesis et de theoria », d'exercices de contemplation et de réflexion par lesquels la conscience se trouve purifiée.
Le choix et les commentaires de Jean-Yves Leloup se sont portés sur des auteurs incontournables : Antoine, Evagre le Pontique, Jean Cassien, Macaire l'Egyptien, Isaac le Syrien, Jean Climaque, Maxime le Confesseur, Syméon le nouveau Théologien, Grégoire Palamas, Séraphim de Sarov et Silouane l'Athonite et à quelques pères anonymes des premiers siècles qu'on appelait les Thérapeutes du désert. Ces saints pères sont aussi appelés « théophores », et parfois « christophores » c'est-à-dire qu'ils portent en eux la présence de Dieu ou du Christ. C'est la flamme fondamentale de ces êtres éveillés que Jean-Yves Leloup a voulu partager afin d'entretenir les étincelles vacillantes de la quête spirituelle d'aujourd'hui.
Théologien, philosophe et conférencier, Jean-Yves Leloup est l'auteur de nombreux ouvrages dont Écrits sur l'hésychasme, Prendre soin de l'Être, L'assise et la marche et Métanoïa.
La première synthèse de cette envergure sur la Compagnie de Jésus, de sa fondation en 1540 au XXIe siècle qui, pour la première fois, a vu avec François l'élection d'un pape jésuite.Ce volume réunit une Histoire et un Dictionnaire qui donnent la mesure des grandes évolutions de l'institution jésuite comme corps collectif (la Compagnie se considérait elle-même comme un organisme), mais aussi du dynamisme des individualités, souvent extrêmement indépendantes, qui ont animé ce " corps ". Un chapitre particulier est ainsi consacré à l'immense domaine des missions d'évangélisation pour lesquelles, par définition, les jésuites ont sillonné le monde entier : Amérique latine, Inde, Chine, Japon. Les autres grands chapitres historiques permettent d'esquisser, siècle après siècle, une réponse à l'une des grandes interrogations suscitées par le destin mouvementé de cette institution, supprimée sur décision du pape en 1773, avant d'être restaurée (à nouveau par décision papale) plus de quarante ans plus tard, en 1814 : peut-on concevoir une unité de cette histoire rompue et reconstituée, comme aucune autre congrégation religieuse ne l'a été - pas plus qu'aucune autre institution politique ? Comment et à quelles conditions historiographiques cette unité paradoxale fait-elle sens ?
Le Dictionnaire permet, quant à lui, de mettre en évidence l'extraordinaire diversité " professionnelle " des membres d'une Compagnie qui s'est voulue, tant à l'époque moderne que plus récemment, présente sur tous les terrains de la pensée et de l'action : enseignement, sciences théoriques et pratiques, philosophie, théologie, arts, littérature, diplomatie, conseil politique, etc. L'ensemble de ces notices, entrées thématiques et trajectoires biographiques, offre une autre manière de considérer la même question centrale : quel a été le lieu partagé de ces hommes ? Quel a été le ressort de leur ambition personnelle et collective ? Quelle a été la clé - le " secret ", diront les antijésuites - de leur intelligence active du monde ?
Un itinéraire de plus de mille pages, nourri aux meilleures sources, sur une institution unique, tout aussi réellement puissante et féconde qu'invariablement exposée aux mythes et aux fantasmes.
Gabriel Ringlet renoue avec une démarche qui a passionné tant de ses lecteurs : approcher l'Évangile par un autre chemin. Pratiquant une sorte de journalisme de la parabole, il prend plaisir à nous faire (re)découvrir celui qu'il appelle le Tendre de l'Évangile, au départ d'un film, d'une chanson ou d'un fait divers, à travers une cinquantaine d'histoires courtes parfois surprenantes.
Une tendresse qui fait école car, au coeur de ce parcours souriant et mouvementé où se rencontrent la blessure et la grâce , ce sont nos affections que Gabriel Ringlet interroge, comme nos inquiétudes et nos solidarités.
Avec une conviction forte: l'Évangile n'est pas achevé. Chacune, chacun, croyant ou non, peut s'en emparer. Et tant mieux si les poètes et les romanciers aident à le revisiter.
Théologien et écrivain, Gabriel Ringlet été longtemps professeur et vice-recteur à l'Université catholique de Louvain-la-Neuve. Membre de l'Académie royale de Belgique, connu pour ses prises de position humanistes, il a publié une vingtaine d'ouvrages, notamment aux éditions Albin Michel.
La quintessence des conseils de vie du pape François, des paroles précieuses et lumineuses pour mener une bonne vie
" Vis, rêve, aime, crois.
Et ne désespère jamais.
Même lorsque l'inquiétude guette, lorsque la fatigue tire tes traits, ne cède jamais à la nuit. Rappelle-toi que tu es cette lumière qui brille jusque dans les ténèbres les plus épaisses. C'est là ta plus grande richesse. Tu es important. Tu es unique. Tu es merveilleux ! Alors ne cesse jamais de rêver et d'espérer, de rester fidèle à tes idéaux, de croire en l'existence de vérités et de beautés supérieures. Cultive l'étonnement, garde le cœur ouvert, laisse-toi surprendre par l'amour. Seulement ainsi pourras-tu vaincre tes faiblesses et traverser les épreuves. "
Pape François
En écoutant les conseils du pape François, en nous laissant gagner par sa joie contagieuse, nous pourrons savourer l'émerveillement que procure une vie bonne. Il nous convainc que le moment unique, c'est maintenant, nous révèle les trésors que recèle notre existence, nous met en garde contre les pièges qui nous guettent, nous apprend à faire face aux souffrances et à la solitude, à contempler la beauté, à offrir le meilleur de nous-même...
Ce livre essentiel s'adresse à chacun d'entre nous. À tout âge et à n'importe quel moment, il peut changer nos vies.
À l'heure où la société française débat sur l'opportunité de légaliser l'euthanasie ou le suicide assisté, ce livre fondateur, aujourd'hui réédité, rappelle que la fin de vie ne se résume pas aux situations tragiques et sans issue toujours mises en avant.
Par sa double expérience d'accompagnant bénévole en soins palliatifs et de sociologue, Tanguy Châtel nous invite au coeur du cheminement des personnes confrontées à leur fin de vie : à travers leur ultime quête de sens et de lien, il nous emporte dans l'exploration de ce qu'on nomme la «souffrance spirituelle», qui rattrape indistinctement croyants et non-croyants, pour mettre en évidence le jaillissement d'une «extrême fécondité de la fin de vie», quand elle est bien accompagnée. Il montre de manière positive comment, mieux que l'euthanasie, l'accompagnement est la réponse moderne et responsable pour transformer une résignation désespérée à mourir en un désir renouvelé de rester vivant jusqu'à la mort.
Préfacé par Jean Leonetti, enrichi d'une nouvelle introduction, ce livre demeure d'une totale actualité. C'est un ouvrage clé pour aborder ces questions avec profondeur, engagement et espérance.
Tanguy Châtel est sociologue, spécialisé dans les soins palliatifs et l'accompagnement en général. Il a été chargé de mission à l'Observatoire national de la fin de vie. Il est également co-fondateur du Cercle Vulnérabilités et Société.
« Qui ose encore parler d'espérance aujourd'hui ? Les immenses défis auxquels nous avons à faire face, en particulier la crise environnementale, nous font douter de tout avenir. Face à cette crise de l'avenir que nous identifions d'abord comme une crise de l'espérance, le christianisme a-t-il un mot à dire ? ... Quoique nous soyons l'une et l'autre des chrétiennes inscrites dans la tradition du catholicisme, il ne sera pas question ici de réformes institutionnelles, mais bien de revenir à la source jaillissante du christianisme, à sa richesse originale et originelle ».
Plus de dix après la parution des Pieds dans le bénitier, Christine Pedotti et Anne Soupa font à nouveau entendre leurs voix fortes : « Si nous ne redevenons pas comme des premiers chrétiens, nous serons les derniers ».
Christine Pedotti, directrice de Témoignage chrétien, a publié aux éditions Albin Michel Jésus, l'homme qui préférait les femmes, Qu'avez-vous fait de Jésus ?, et L'inconsolée. Elle a été la coordinatrice de Jésus. L'Encyclopédie.
Anne Soupa, bibliste, a osé présenter sa « candidature » à la charge d'archevêque de Lyon en remplacement de Mgr Barbarin (Pour l'amour de Dieu, Albin Michel). Ensemble, elles ont fondé le Comité de la jupe et la Conférence catholique des baptisé.e.s francophones.
« Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos coeurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l'abbatiale, les arbres des vergers danser dans le vent, les moines marcher au loin, vers les coteaux. Les notes grégoriennes s'élèveront dans les hauteurs mystiques. Nous serons des enfants subjugués par les processions splendides. Nous resterons silencieux. Et nous verrons le beau, le merveilleux, le doux sourire des moines. »
C'est par ces mots que Nicolas Diat ouvre Le Grand Bonheur. Ce livre est une invitation à la joie, une invitation à nous faire découvrir la vie des moines pour nous aider à comprendre la paix qui les habite.
Nous pénétrons dans un monde intemporel, une cité interdite, une société idéale. Pendant une année, nous suivons les bénédictins d'un monastère perdu du Bas-Berry, de la ferme au réfectoire, des ateliers d'art aux salles de classe, de l'infirmerie à l'hôtellerie, de l'imprimerie à la bibliothèque, de l'église au cloître, de la sacristie au scriptorium.
Ces existences confinées, que l'on pourrait imaginer monotones, sont en réalité extraordinairement riches.
Transportés à Fontgombault par la plume évocatrice et délicate de Nicolas Diat, nous ne serons plus tout à fait les mêmes en refermant ce livre, et les portes de l'abbaye.
Nicolas Diat est écrivain et éditeur. Il est l'auteur d'un livre de référence sur le pontificat de Benoît XVI, L'Homme qui ne voulait pas être pape (Albin Michel, 2014 ; Pluriel, 2018), d'Un temps pour mourir (Fayard, 2018 ; Pluriel, 2019 ; Prix du cardinal Lustiger, Grand Prix de l'Académie française), et co-auteur, avec le cardinal Robert Sarah, de Dieu ou rien (Fayard, 2015 ; Pluriel, 2016), La Force du silence (Fayard, 2016 ; Pluriel, 2017 ; Prix Spiritualités d'aujourd'hui du Centre méditerranéen de littérature) et Le soir approche et déjà le jour baisse (Fayard, 2019 ; Pluriel, 2020). Ses livres, qui ont été des succès de librairie, ont reçu un accueil critique formidable et sont traduits dans de nombreux pays.
« Le gain est devenu la fin que l'homme se propose, il ne lui est plus subordonné comme moyen de satisfaire ses besoins matériels. »
Max Weber