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Se venger ? Et après ? Au fond de leurs cellules, les membres du Clan des orphelins, héritier du clan criminel mythique de la Brise de Mer, attendent leur procès.
Vont-ils protester de leur innocence, ou se mettre à parler et reconnaître le double assassinat de l'aéroport de Bastia-Poretta commis " au nom des pères ", pour espérer alléger leurs peines ? Les affaires de leurs aînés, parrains de la mafia corse pendant trente ans, sont parties en fumée. Il ne reste sur leur île que des ruines, des rêves de grandeur évanouis, des fantômes, et de puissants ennemis. La " malédiction de Poretta " a commencé, ils en sont les premières cibles. Un à un, leurs proches tombent sous les balles tandis qu'un nouveau groupe s'est formé, le Clan des Africains.
Dans ce nouvel ouvrage, Violette Lazard nous raconte, à travers des témoignages inédits et de nouvelles archives, le crépuscule de la Brise de Mer qui, déjà, cède sa place à un nouveau clan rêvant de dominer une Corse où l'emprise mafieuse est plus forte que jamais. -
Vertiges de l'honneur C'est un paradoxe qui en dit long sur le tempérament des Corses. Dans presque chaque village de l'île de Beauté, les plus beaux panoramas sont réservés aux défunts. La Corse offre au regard une litanie de somptueux cimetières, tel un ultime écrin dédié à ceux qui façonnèrent son territoire et forgèrent son destin.
Il fallait, pour raconter cette île unique, son passé, son lien si compliqué avec la France et les mythes qui l'accompagnent, un auteur capable de dépoussiérer ces légendes et de comprendre les tourments de l'âme insulaire. Un hôte nous invitant à une échappée entre mer et montagne, au fil des routes sinueuses vers lesquelles ses racines familiales l'ont toujours porté.
Voici un récit empreint de sincérité, écrit avec la volonté de restituer une Corse authentique, complexe, passionnée par son identité et tourmentée par son sens aigu de l'honneur. Une Corse qui n'est ni repliée sur elle-même, ni crispée sur un nationalisme étroit. Une Corse ouverte, dont ce petit livre raconte l'âme comme une invitation au plus beau des voyages, celui de la découverte amoureuse.
Un grand récit suivi d'entretiens avec Edmond Siméoni (En Corse, l'Etat français donnait les ordres, avec le clan comme courroie de transmission), Michel Vergé-Franceschi (La Corse, c'est le laboratoire des Lumières) et Marie Peretti-Ndiaye (Ce n'est pas la référence en soi à la nation corse qui génère du racisme sur l'île).
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Les femmes corses, une présente discrète mais hautement prégnante.
Contrairement à beaucoup d'idées reçues, les Corses ont toujours réservé une place de choix aux femmes, notamment dans les mythes et légendes qu'ils révèrent et qui donnent sens à leur communauté. Elles n'ont pas toujours, et pas seulement, été réduites au rôle de Colomba poussant à la vengeance, à la haine, à la mort. Pas davantage elles n'ont été systématiquement assignées et cantonnées à des fonctions sociales subalternes - à n'être rien que fille de, soeur de, femme de, mère de -, condamnées aux tâches les moins valorisantes et les plus pénibles de la société. Les femmes corses ont été, à toutes les époques et sur tous les plans, des actrices respectées de l'histoire, participant aux combats du monde contemporain. Elles ont contribué à alimenter les rangs de ces nombreux artistes, peintres, écrivains, sculpteurs, chanteurs et cinéastes qui ont illustré la Corse aux XIXe et XXe siècles, y apportant leur sensibilité singulière.
Robert Colonna d'Istria brosse ici magnifiquement le portrait de plus d'une centaine d'entre elles, de leur " doyenne " la " Dame de Bonifacio ", âgée de plus de 9 000 ans, à la résistante Danielle Casanova, en passant par ces paysannes de Calenzana qui, en 1732, depuis le toit de leur maison, jetèrent des ruches grouillant d'abeilles sur des soldats impériaux pour les mettre en déroute, ou encore les pionnières de la cause des femmes Marie-Claire Scamaroni ou Alice Saunier-Seïté : autant d'occasions de comprendre la place des femmes dans la société insulaire, les valeurs qu'elles y ont fait prospérer. Et une manière inédite de revoir ou de découvrir l'histoire de la Corse, loin des images caricaturales. -
Une histoire de la Corse française : Depuis Sampiero Corso à nos jours
Paul-François Paoli
- Tallandier
- Actualite Societe
- 19 Octobre 2023
- 9791021057272
Comment définir le lien de la Corse avec la France et quel est son fil conducteur ? Pourquoi ces deux entités si disparates ont-elles uni leurs destinées alors que, culturellement parlant, la Corse était plus proche de l'Italie ?
L'union entre la France et la Corse commence par le mariage forcé du traité de Versailles de 1768. Peu après, Bonaparte intègre la Corse à l'administration française. Le mariage forcé se transforme en mariage d'amour sous Napoléon III, qui entretient une relation personnelle avec l'île. Cette union perdure jusqu'à de Gaulle, dernier chef d'État admiré en Corse.
La fin de l'Empire colonial et de l'Algérie française, où tant de Corses sont impliqués, marque les débuts d'une prise de distance avec la France. À la fin des années 1950, les insulaires se sentent délaissés tant leur région reste sous-développée. Durant les années 1970, un nationalisme aux multiples facettes prospère dans les esprits.
Après des années de violence et de nombreuses réformes, la Corse acquiert un statut d'autonomie tandis que les nationalistes accèdent au pouvoir institutionnel en 2015. Si le leitmotiv de l'indépendance est loin d'avoir disparu, surtout parmi les jeunes, aucun projet crédible n'a été proposé à ce jour.
Dans cet essai enlevé, Paul-François Paoli n'écrit pas l'histoire de la Corse française mais bien « une » histoire de la Corse française. Une histoire indéniablement subjective mais qui se veut aussi impartiale que possible. -
Bandits corses : des bandits d'honneur au grand banditisme
Grégory Auda
- Michalon
- Histoire
- 22 Juin 2023
- 9782347002602
La Corse est un sujet qui fâche. L'observation de la criminalité insulaire en particulier pose de nombreuses questions et emporte des enjeux complexes de représentations et d'identité. Son étude mène invariablement à des interrogations qui dépassent le cadre que l'on s'était initialement fixé. Il est vrai que l'on touche ici aux moeurs, à l'histoire, à la culture, à la psychologie d'une population, à certaines des caractéristiques qui fondent la spécificité de l'homme corse.
La criminalité corse fascine par son caractère folklorique. Ses vendettas évoquent les tragédies grecques. Les bandits d'honneur semblent porter, cartouchières en bandoulière, le poids du malheur et du destin. Mélancoliques et menaçants, les lamenti et les voceri sont la bande originale du drame, qui précède et accompagne le massacre. Les aventures incroyables de ses caïds tout-puissants ont profondément marqué nos imaginaires, la littérature, le cinéma, et continuent d'alimenter régulièrement les chroniques judiciaires et les rubriques nécrologiques des journaux.
Fruit d'une recherche minutieuse, d'une centaine de cartons d'archives exhumés et passés au peigne fin, de lettres de bandits croisées avec les comptes rendus de la police et de la presse de l'époque, ce livre est l'histoire d'une lutte mériméenne entre gendarmes et voleurs, devenue guerre acharnée aux enjeux économiques mondiaux. La saga romanesque et sanglante, truffée d'anecdotes, des bandits d'honneur du début du siècle aux mafieux de la French Connection, dans une nouvelle édition revue et corrigée. -
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Une
enquête personnelle sur
un point méconnue de l'histoire coloniale française : l'exil forcé des dirigeants maghrébins et leur famille sur des îles comme c'est le cas
du roi du Maroc, le futur Mohammed V en Corse. Des révélations et des photos inédites.
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Un sujet méconnu de l'histoire coloniale française : l'exil forcé dans des îles des digireants maghrébins comme Bourguiba et surtout le futur roi du Maroc en Corse
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Des révélations sur la vie du monarque et sa famille sous surveillance policière
en Corse,
- Des informations où la grande histoire politique rencontre la petite histoire qui se noue dans le quotidien de cet isolement et cette relative inactivité
- Un jeu de
photos inédites
- Un petit
livre élégant avec couverture souple et rabats -
L'autre enquête Corse ; le trauma Corsica-France
Jean-François Bernardini
- Editions De L'Aube
- Mikros
- 8 Octobre 2020
- 9782815940498
«?«C'est compliqué, la Corse, pour un continental», faisait dire le regretté René Pétillon à l'un de ses personnages dans L'Enquête corse. Un autochtone répliquait?: «C'est encore plus compliqué pour un Corse.» Cette lucidité me ravit. De clichés en colères, de préjugés en violences, de formules en répliques, nous semblons souvent assister à une sorte de dialogue de sourds. Ne serait-ce pas plutôt un dialogue de blessés?? Les peuples ont l'expérience des rivalités des mémoires. C'est ainsi que s'enlisent des adversaires sans jamais trouver ni sens ni soulagement. Mon premier souci, et il est impérieux, est de ne pas tomber dans ce piège.?»
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Corse terre d'accueil, terre d'exil ; 1914-1918
Simon Giuseppi
- Alain Piazzola
- 10 Décembre 2017
- 9782364790759
La déclaration de guerre en août 1914 a généré en Corse une histoire particulière. En effet, île éloignée de plus de 100 km de la terre ferme française, sa situation géographique la destinait tout naturellement à devenir un lieu de détention pour les différentes catégories de prisonniers ennemis. De plus, tout apport de main d'oeuvre, qu'il soit constitué de ressortissants de pays ennemis ou amis, était le bienvenu dans cette île vidée de sa jeunesse, partie au front. Dans une oeuvre précédente, parue en 2014, Simon Giuseppi a présenté le cas d'un millier d'internés civils austro-allemands évacués de la France continentale et détenus dans l'ancien couvent de Corbara. Pour coïncider, cette fois-ci, avec la commémoration de l'Armistice et la fin des hostilités du premier conflit mondial, ce deuxième ouvrage complète et élargit l'histoire de l'internement dans les couvents de Cervione, Oletta, Morsiglia et Luri, puis décrit et analyse la présence dans l'île de milliers de prisonniers de guerre allemands, turcs, bosniaques etc. et autant de réfugiés, pour la plupart serbes et israélites syriens. Parmi ces étrangers venus de tous horizons, un grand nombre a contribué, par leur travail volontaire ou forcé, au fonctionnement voire à la survie de l'administration et de l'économie insulaires. D'autres ont préféré consacrer le temps de leur captivité au développement de leur talent d'artiste ou d'écrivain. Les recherches menées par l'auteur ont fait resurgir la production artistique de prisonniers civils et de réfugiés qui constitue un véritable reportage graphique, venant enrichir et authentifier son récit. La parole est donnée, comme il se doit, aux auteurs allemands qui ont tenu à raconter leur version des conditions de détention, parfois sérieusement différente de celle qui émerge de la lecture des archives françaises.
Enfin, les remarquables clichés réalisés en 1916 par l'opérateur-photographe Isidore Aubert lors d'une tournée des différentes communautés étrangères permettent au lecteur de mieux appréhender la réalité de cette période de l'histoire de la Corse, terre d'accueil et terre d'exil, période assez récente et pourtant bien mal connue.
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Avec l'expansion de la civilisation industrielle, au XIXe siècle, la recherche des matières premières connut son âge d'or.
La Corse, fut le théâtre d'une vague d'explorations et de tentatives de mises en exploitation sans précédent.
Les gisements, connus depuis l'Antiquité pour certains, sont alors évalués et, dans le cadre d'un entrepreunariat de type capitaliste (concessions, émissions d'actions, etc.), mise en condition de produire.
Des ingénieurs, des administratifs, des ouvriers collaborent à une aventure qui eut beaucoup de revers pour peu de réussites.
Cette aventure, jamais explorée jusqu'à ce jour, est décrite, documents inédits à l'appui, dans ses dimensions, techniques et humaines.
Un ouvrage hommage aux hommes qui crurent possible un développement de l'île endogène, à partir de ses ressources propres.
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REVUE STRADE n.22 : insularité et villes en Corse et en Méditerranée ; mélanges
Collectif
- Albiana
- Revue Strade
- 29 Avril 2016
- 9782824106052
Issues d'un colloque de 2013, ces contributions tentent de définir et d'exprimer la ville insulaire, cette dernière étant profondément marquée par les aléas géopolitiques et les changements de souveraineté caractérisant sa longue histoire.
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REVUE STRADE n.3 : histoire(s), rites et mythes de la méditerranée
Collectif
- Albiana
- Revue Strade
- 1 Janvier 2006
- 9782846981392
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L'île de Beauté a toujours donné lieu à une multitude de reportages, de publications et de commentaires en tous genres. Son indéniable spécificité, tant dans le domaine de l'histoire que de la géographie, en a sans doute été la cause. Mais l'intérêt de cet ouvrage est que, doté de sa propre grille de lecture, l'auteur se propose d'appréhender d'une manière libre et exhaustive l'âme si particulière de cette terre. Ce texte fait volontiers de la Corse une sorte d'Antigone en Méditerranée, autrement dit soucieuse de la perpétuation de son sanctuaire naturel et de ses traditions. Encore que les excès liés à la société de consommation supposent ici, selon l'auteur, une vigilance de chaque instant.
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Usi sacri è prufani ; rites et croyances
Pierre-jean Luccionni, Philippe Walter
- Alain Piazzola
- 1 Décembre 2016
- 9782364790544
Le pastoralisme traditionnel se meurt en Corse, tué par le modernisme agricole, le nouvel univers socio-économique et le monde globalisé. Les anciens bergers corses, dépositaires d'un savoir essentiellement oral et de pratiques millénaires, disparaissent les uns après les autres dans l'indifférence générale. Il était donc important de recueillir leur parole avant qu'elle ne s'éteigne définitivement. C'est chose faite grâce aux enquêtes systématiques de terrain et aux reportages photographiques menés de mars 2008 à septembre 2013 dans toute l'île par Pierre-Jean Luccioni. Le coeur de l'ouvrage est constitué par ces témoignages directs des bergers corses exposés dans un plan global qui suit l'ordre du calendrier annuel, rythme de la vie pastorale selon la logique immuable des saisons. Dans une deuxième partie, Philippe Walter commente l'enquête et livre des clés d'interprétation de cette mémoire du pastoralisme corse, en se focalisant sur le calendrier, les rites, les croyances et les récits des bergers, tels qu'ils émanent de l'enquête précitée. Il pointe l'interpénétration profonde du sacré et du profane, c'est-à-dire du paganisme et du christianisme dont l'équilibre réussi est une des clés de l'identité corse.
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L'automobile à la conquête de la Corse ; 1897-1921
Didier Rey
- Alain Piazzola
- 3 Janvier 2017
- 9782364790568
E vitture, una passione nustrale !
Ces quelques mots, publiés dans les colonnes du journal A Piazzetta en 2014, indiquent assez l'importance prise par l'automobile dans la vie quotidienne des Corses, tout autant que dans leurs manifestions culturelles. Il semble pertinent de vouloir travailler sur cet aspect de l'histoire et de la culture insulaires en commençant par le début ; autrement dit quand, comment, pourquoi et par qui l'automobile s'installa-t-elle en Corse, puis s'y développa-t-elle ? Quelles furent les modalités de son intégration culturelle ? Quelle part y prirent les média, de la carte postale à la presse en passant par le cinéma ? Le sport automobile eut-il droit de cité ? C'est à ces questions que ce petit ouvrage tentera d'apporter un début de réponse.
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La Corse et les Amériques
Michel Vergé-Franceschi, Collectif
- Alain Piazzola
- 1 Juin 2017
- 9782364790612
D'un côté de l'Atlantique, le mot de « Libertà » résonne dans l'île de Corse comme le symbole des cinq ou six derniers siècles. De l'autre, les Etats-Unis d'Amérique vous accueillent au pied de la statue de la Liberté. En 1790, le pays des Droits de l'Homme et du citoyen accueille Paoli : « Monsieur vous avez inventé la Liberté à une époque où nous n'osions même pas prononcer son nom » (Robespierre). Il était donc tentant de réunir une douzaine d'universitaires et d'historiens reconnus, hommes et femmes, pour éclairer les rapports corso-américains de Christophe Colomb à la Seconde Guerre mondiale. C'est ce qu'a fait Michel Vergé-Franceschi. Si Colomb n'est pas né à Calvi, les Corses néanmoins sont légion aux Amériques dès les années 1540 et ils participent à la guerre d'indépendance américaine (1776-1783) à une époque où on porte depuis 1767 des toasts à Pascal Paoli sur le sol américain. Côté corse, les maisons dites « d'Américains » fleurissent au cap Corse dès les années 1750 et se multiplient au XIXème siècle. Marins corses à Boston et Philadelphie et planteurs insulaires en Martinique ou à Porto-Rico côtoient l'inventeur corse du premier Coca-Cola dans cette épopée qui s'achève avec une visite des États-Unis par les élèves actuels du Lycée de Corte ! Epopée où l'on voit l'intérêt des Bonaparte pour les États-Unis ; où l'on apprend que l'impératrice Eugénie descend en ligne directe de Cortès, le conquistador du Mexique ; où l'on voit que si Napoléon épouse une belle créole native de Martinique, Joséphine, Paoli lui-même fut troublé par une autre créole, marquise de la Jamaïque !
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Les seigneurs Gentile face à l'histoire ; 2 tomes
Michel Vergé-Franceschi, Paul De Gentile, Ludovic de Gentile
- Alain Piazzola
- 8 Août 2017
- 9782364790681
Les Gentile sont une famille de seigneurs feudataires corses connus à Gênes puis dans l'île depuis environ un millénaire. Cette dynastie d'extraction chevaleresque est issue des Avogari devenus Avogari de Gentile plus communément appelés Gentile. Seigneurs des fiefs cap corsins de Brando, de Nonza, de Canari et d'Erbalunga, leurs possessions se situent au nord de Bastia et au sud de l'autre seigneurie cap corsine, celle des Da Mare, seigneurs de San Colombano (villages de Rogliano, Ersa, Centuri, Morsiglia). Alliés aux meilleures maisons patriciennes de Gênes, de Piombino (les princes Appiani), parents des Médicis de Florence, ils furent avant tout des combattants, d'abord sur le sol corse, puis sur tous les champs de bataille européens du XVIe au XVIIIe siècle. A la veille de la Révolution, l'un d'eux, Jean- Noël, émigre comme jeune officier aux Amériques et fonde la branche prolifique de Martinique. Si le tome I de cette somme relate leur vie de siècle en siècle, le tome II, sous forme de Dictionnaire, retrace les biographies des Gentile les plus connus sur les deux mille individus du nom qui sont recensés et étudiés ici, à partir d'archives corses mais aussi européennes.
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L'Ajaccio des Bonaparte, Une famille, une ville offre la particularité de mener une enquête en s'appuyant sur le parcours de cette famille. Il nous renseigne en même temps sur la manière dont Ajaccio a été créée et s'est développée entre 1492 et 1793, et s'est forgé son identité. D'abord ville essentiellement génoise, elle s'est considérablement « corsisée » par l'installation de familles insulaires et par des alliances familiales. Tandis que son développement hors-les-murs, à travers la création du Borgu voyait l'installation, selon les propos d'un évêque de l'époque, d'une population di zappa e di rete, créant une dynamique urbaine nouvelle.
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La Corse n'a jamais été un monde clos et isolé. Par définition, une île est une zone de passage où l'on vient et d'où l'on part. Inscrite au coeur du bassin méditerranéen, ses liens avec les Phocéens, les Lestrygons, les Romains, les Etrusques, les Pisans, les Génois, les Provençaux, les Marseillais, les Catalans rythment les siècles. Michel Vergé- Franceschi a réuni ici une dizaine d'auteurs pour évoquer la Corse et la Toscane. Livourne fut, avec Marseille, la plus importante ville corse de Méditerranée. Les Corses y avaient un autel dit « l'autel des Corses ». Ils y avaient des charpentiers, des marins, des marchands, des facteurs, des négociants, des immeubles, des terres. Nombre de Corses entretenaient des rapports constants avec la Toscane.
Maria Cosway, native de Florence, fut la meilleure amie de Paoli à Londres. Leonetto Cipriani, né à Centuri, élevé à Pise, fut l'un des grands acteurs de l'unité italienne. Les Médicis, autrefois recherchés par les Gentile cap corsins au XVIe siècle, s'intéressaient beaucoup au sort de l'île sur l'échiquier diplomatique européen. Salvatore Viale, comme Cipriani, procédait des deux cultures : Corse et Toscane. Rien d'étonnant à ce que la soeur de Napoléon devienne reine d'Étrurie et que Livourne ait acclamé Paoli en 1769 autant que Marseille en 1790.
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Dictionnaire biographique des Corses de Porto Rico
Collectif
- Alain Piazzola
- 25 Juillet 2018
- 9782364790865
La saga de la diaspora corse est illustrée dans cet ouvrage qui répertorie les données biographiques de ces hommes et de ces femmes qui n'hésitèrent pas à quitter leur lieu de naissance pour entamer une nouvelle vie de l'autre côté de l'océan, sans oublier cependant leur pays d'origine.
C'est grâce à eux qu'existent aujourd'hui des centaines de milliers de descendants de Corses dans le monde entier et en particulier à Porto Rico. Ce volume, qui rassemble les notices de Corses installés à Porto Rico, tisse les histoires croisées des deux îles, l'une en Méditerranée, l'autre dans les Caraïbes.
Le Dictionnaire se présente sous la forme d'une classification alphabétique, par patronyme.
Chaque entrée donne la date et le lieu de naissance de la personne, le nom de ses parents, la date d'émigration, le lieu où elle s'est établie, le nom de son conjoint et de ses enfants ainsi que l'activité qu'elle a exercée à Porto Rico, dans l'état actuel des recherches les plus récentes.
Enfin les nombreuses sources consultées ont été répertoriées à la fin de chaque entrée pour permettre au lecteur intéressé de se référer aux documents originaux ou aux publications de référence.
La période considérée pour l'émigration corse à Porto Rico va de 1750 à 1974. Le premier Corse, Juan Fantauzzi, s'était établi à Aguadilla tandis que la dernière à émigrer de Corse, Marie-Jeanne Paoletti, est actuellement professeur à l'Université de Porto Rico, sur le site de Mayagüez. Pour autant, cela ne signifie pas qu'aucun Corse n'ait pris part précédemment à la colonisation de l'Amérique et de Porto Rico.
Historiens et spécialistes de la question de l'émigration corse s'accordent à dire que les Corses qui quittèrent l'île le firent en plus grand nombre au cours du xixe siècle, une émigration qui trouve son explication dans plusieurs facteurs, d'ordre à la fois politique et économique. En effet, après la défaite de Pasquale Paoli en 1769 et la destruction de l'utopie sociale qu'il avait imaginée et construite, nombreux furent ses partisans qui choisirent l'exil. D'autre part, le processus de francisation de la Corse mis en place par Napoléon fit qu'un certain nombre d'autres Corses durent s'expatrier.
Pendant leur exil, un groupe important se consacra au commerce entre les îles des Caraïbes, avec les colonies françaises ainsi qu'avec Saint-Thomas et Porto Rico. Cette activité commerciale et l'enrichissement qu'elle impliqua furent à l'origine de l'attrai que constituèrent pour d'autres Corses ces lieux de la première émigration.
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A citadella di Corti : Une citadelle pour horizon
Gérard Giorgetti, Marion Trannoy-Voisin
- Albiana
- 17 Novembre 2023
- 9782824112473
Avant-propos.
Dominant le paysage et la ville de Corte, la citadelle en est devenue le symbole au point de figurer sur tous les livres, brochures ou cartes postales représentant la cité paoline. Première vision des voyageurs, qu'ils viennent de Bastia, Aleria ou Ajaccio, elle se détache du reste de la ville et caractérise l'horizon paysager et géographique.
Mais elle a aussi été pour l'armée française un horizon à atteindre, un dessein ultime, une utopie à finaliser : construire une citadelle parfaite et imprenable au centre de la Corse. Sans doute était-il utopique de penser qu'une armée de siège puisse amener ses canons jusqu'à Corte ? Les officiers du Génie y ont portant cru: durant plus de cent ans, ils vont n'avoir de cesse d'améliorer ses défenses, de la doter de tous les perfectionnements techniques, de la rendre parfaite. Ainsi l'horizon a été atteint, l'utopie est devenue réalité et la citadelle a marqué de son empreinte toute l'histoire de la ville.
Des sept citadelles corses, celle de Corte est la seule construite à l'intérieur des terres, et ses trois niveaux de défense en font un site exceptionnel en Europe. Elle a été construite en deux temps à 350 ans d'intervalle : en 1419, Vincentello d'lstria, fait construire le château, appelé aussi «?nid d'aigle?», au sommet du rocher qui domine la ville. En 1769, sous les ordres du comte de Vaux, les troupes françaises entreprennent la construction de la citadelle proprement dite, en s'appuyant sur cet ouvrage initial.
Elle est occupée par différents régiments militaires jusqu'au départ de la Légion étrangère en 1984. Alors, les travaux se succèdent, tout d'abord sur le nid d'aigle, pour permettre son ouverture au public. En 1990, la citerne sud de la caserne Padoue est réhabilitée pour l'installation du fonds régional d'art contemporain de Corse. En 1997, la construction du musée de la Corse est confiée à l'architecte turinois Andrea Bruno qui rénove la caserne Sérurier (ancien hôpital militaire de la citadelle) et creuse le bastion VII pour y intégrer une extension contemporaine, deux constructions en harmonie exceptionnelle avec leur environnement. Dans ces espaces réhabilités, la dimension culturelle de la place forte et son rayonnement dans la ville se renforcent encore.
Aujourd'hui, l'enceinte de la citadelle accueille le musée de la Corse, le fonds régional d'art contemporain de Corse (FRAC CORSICA), l'office de tourisme Centru di Corsica, le FabLab pro de l'université de Corse et un des pôles du CPIE Centre Corse-A Rinascita. Elle est un patrimoine exceptionnel à préserver.
Aussi en 2019, pour fêter les 600 ans du château, la Collectivité de Corse qui est l'exploitant des lieux, a souhaité poursuivre la requalification du site avec ses partenaires. En recréant du lien avec le paysage et entre les différents maîtres d'usage de la Citadelle, en poursuivant les études historiques, archéologiques et techniques, tous partagent l'objectif d'une meilleure com -
Il y a bien en Corse un Peuple, une nation - c'est-à-dire une volonté collective de vivre un avenir commun -, dans le cadre de la République Française et de l'Union Européenne, synthétisée par la revendication du statut d'Autonomie interne. Aujourd'hui le véritable challenge n'est plus de revendiquer la reconnaissance du Peuple corse ou le statut d'Autonomie interne - cela viendra en son temps -, quand Paris aura enfin compris la nécessité impériale du dialogue-, mais de construire les bases solides dans tous les domaines : gouvernance, gestion rigoureuse, secteurs économique, social culturel..., avec en toile de fond une démocratie exigeante et omniprésente et les principes de l'humanisme. Edmond Simeoni retrace la trame de ce combat historique, qui puise sa force et dans la légitimité historique de la lutte et dans le soutien toujours croissant des Corses de l'île et de la diaspora.
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1769-1789 : vingt ans de résistance en Corse
Jean-pierre Poli
- Alain Piazzola
- 5 Juin 2019
- 9782364791022
En 1768, la Reìpublique de Gea ceìdeì au roi de France l'exercice de la souveraineteì en Corse. Cependant comme l'eìcrit un officier franc: « ApreÌs avoir forceì, pour ainsi dire, les Geìnois aÌ nous vendre la Corse, on a cru qu'il suffisait d'y montrer quelques troupes pour s'en emparer. Point du tout. Il a fallu la conqueìrir ». Les actes de reìsistance impliquent de conserver des secrets et l'histoire officielle est toujours eìcrite par la puissance victorieuse. Pourtant, les archives permettent aÌ l'auteur de reconstituer le combat de ces Corses, puis la permanence de « l'esprit de liberteì », pendant ces vingt anneìes au cours desquelles beaucoup d'anciens partisans du gouvernement national corse sont contraints, sans renier leur passeì de patriotes, de composer avec les autoriteìs royales.
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Bonifacio ; histoire,patrimoine, langue et culture
Michel Vergé-Franceschi
- Alain Piazzola
- 15 Juin 2019
- 9782364790995
Vingtièmes Journeìes Universitaires de Bonifacio. TreÌs ancienne citeì geìnoise en terre corse, le preìside de Bonifacio est aÌ lui seul un monde aÌ part : un promontoire rocheux face au large. Reìputeì Port des Lestrygons dans l'Antiquiteì, la place meìdieìvale d'un preìtendu comte Boniface d'eìpoque carolingienne a reìsisteì aÌ nombre de sieÌges aragonais, francet turc. Ensuite, est évoqué ce que fut Bonifacio, patrie de marins, de corailleurs et charpentiers de marine. Les origines bonifaciennes de l'Empereur, Napoleìon eìtant issu des plus vieilles familles geìnoises du preìside, sont également abordées. Une large place est accordée aux monuments religieux de Bonifacio. Le rappel de la trageìdie de la Seìmillante est l'occasion de brosser pour nous ici l'historique de La Socieìteì centrale de sauvetage des naufrageìs. Puis une place est accordée à la biographie du cardinal Zigliara. L'ouvrage se termine sur une approche du parler bonifacien.