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Pierre Gerson, grand bourgeois juif, ami des ministres, bien servi par la société, honoré, courtisé, décoré, n'est pas inquiet début 1940, en dépit des sombres menaces en provenance de l'Allemagne nazie, tant il a l'intime conviction d'être partie intrinsèque du peuple français. Sous l'ombre maréchaliste, il considère toujours que son statut social, sa guerre brillante et ses faits d'armes au service de la Nation le mettent à l'abri de toute poursuite. Bien que de nombreux amis lui suggèrent de s'expatrier, il décide qu'un Français doit rester en France et s'installe dans le Midi, à Antibes. Les événements ne vont pas tarder à bousculer ses certitudes : les lois portant statut des juifs de 1940 et 1941, la rafle du Vél' d'Hiv' et celle, plus proche de lui, de Saint-Martin-Vésubie. Pierre Gerson s'installe pourtant dans son personnage d'exilé de l'intérieur, s'efforçant de maintenir, pour sa femme et pour lui, une vie sociale, voire mondaine. L'occupation des Alpes-Maritimes par les Italiens le préserve des persécutions nazies jusqu'à la fin du régime de Mussolini, où tout bascule. La Gestapo s'empare de toute la région et procède avec une terrible brutalité à l'arrestation de tous les juifs, français ou non. Pierre Gerson prend enfin la pleine mesure de l'horreur de la situation. Plusieurs de ses amis sont arrêtés et emmenés dans des wagons à bestiaux vers des destinations inconnues. Alors, le cauchemar commence.
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Si les murs de la Ca'Dario pouvaient parler, ils hurleraient.
Derrière les façades aux couleurs de friandises, la jeune Marietta Barbaro, emmurée, s'est consumée de chagrin, l'historien Rawdon Brown s'est donné la mort face à ses tableaux, Kit Lambert, le manager des Who, s'est perdu dans les fêtes et les drogues... la liste est longue, et sanglante, des propriétaires morts de façon tragique dans ce petit palais penché sur le Grand Canal. Elle faillit s'achever par Woody Allen, si celui-ci, prudent, n'avait au dernier moment renoncé à son achat.
Amoureux de Venise, Jean-Paul Bourre a exhumé les bibliothèques de la Sérénissime pour raconter, sous la forme d'une enquête, l'histoire fantastique de ce bâtiment maudit, construit au XVe siècle sur un ossuaire et dont la devise, gravée dans le marbre du frontispice, nous dit, en anagramme « Celui qui habitera ces lieux ira à sa ruine ».
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Aux sources de l'Inde ; l'initiation à la connaissance
Nicole Elfi
- Belles Lettres
- 9 Juin 2008
- 9782251720234
L'Inde est le pays de l'initiation: dans l'Antiquité, connaissance et éducation tenaient une place centrale. Le premier propos était de cultiver une profondeur sans laquelle l'homme se sent étranger à lui-même. L'enfant était initié à l'écriture, l'étudiant aux études supérieures et à la découverte de soi, le disciple à la réalisation de l'Absolu.La vie sociale avait pour base une culture unifiante où chacun avait sa place et son roele - son dharma: communautés, castes, tribus et nomades participaient au fonctionnement de ce vaste corps de l'Inde. Une société abondamment créatrice et prospère jusqu'à la colonisation britannique, qui pilla le pays et coupa l'éducation indienne de ses racines culturelles.Cet essai puise dans une connaissance intime de la société indienne, mais aussi dans les inscriptions de l'Inde ancienne et dans les écritures sacrées, telles que le Rig-Véda et les Upanishads. Surgissent enfants, femmes et yogis, dont les voix résonnant à travers les âges nous permettent de comprendre les sources vivantes de l'Inde et les fondements de cette unique culture de l'être.
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Sur la Poétique, l'art et les artistes (Michel-Ange et Titien)
L' Arétin
- Belles Lettres
- 4 Septembre 2003
- 9782251730110
Le monde compte beaucoup de rois, mais n'a qu'un seul Michel-Ange. C'est un grand miracle que la nature, qui ne peut rien placer si haut que vous ne puissiez l'atteindre par votre travail, ne sache pas imprimer à ses propres oeuvres la majesté inhérente à la puissance incomparable de votre style et de votre ciseau : de sorte que qui voit Michel-Ange se moque de n'avoir pas vu Phidias, Appelle et Vitruve, dont les génies ne furent que l'ombre du vôtre. Je considère qu'il est heureux pour Parrhasios et les autres peintres anciens que le temps n'ait pas permis à leurs oeuvres de survivre jusqu'à nous ; car le crédit que nous accordons à ca que claironnent les textes sur eux fait que nous nous abstenons de vous décerner la palme de sculpteur unique qu'eux-mêmes vous attribueraient, s'ils avaient accès au tribunal de nos yeux.Paul Larivaille, l'un des grands spécialistes de l'Arétin, a été professeur de langue et littérature italiennes à l'Université de Paris X-Nanterre.Paolo Procaccioli est professeur à l'université de Viterbo, La Tuscia. Il est en train d'achever l'édition critique de la correspondance de l'Arétin.
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Les Nymphes de Fiesole / Ninfale Fiesolano
Boccace (1313-1375)
- Belles Lettres
- 13 Septembre 2012
- 9782251730370
En ce temps là, on croyait par erreuren des dieux mauvais, pervers et menteurs ;cette croyance était si répandueque tous pensaient qu'ils étaient dans les cieuxaussi bons et gracieux qu'ils semblaient l'être ;on leur offrait sacrifices et fêtes,en très grande pompe on les honorait,Jupiter surtout, ici comme ailleurs.Régnait alors aussi une déessequi Diane se faisait appeler ;et bien des femmes lui étaient vouées ;celles qui la luxure haïssaient,souhaitant préserver leur virginité,et désirant lui être consacrées,Diane les accueillait en grande joie,Les gardant près d'elle dans les forêts.Patrick Mula (1954) enseigne la littérature, la civilisation et le linguistiques italiennes à l'Université de Grenoble. Spécialiste des périodes anciennes, du Moyen âge et de la Renaissance, il a traduit en français notamment la Chronique des évènements survenant à son époque de Dino Compagni (2002) et les Écrits littéraires en prose de Machiavel (2011).Armando Balduino (1937) a enseigné la littérature italienne à l'Université de Padoue. Philologue de renom, il s'est occupé de divers auteurs, dont Boccace, Pétrarque, Foscolo et Nievo. Au nombre de ses travaux les plus importants, le Manuale di filologia italiana (1979).
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Cette si grande et si belle machine qu'est le monde (que nous voyons plus complètement par l'esprit que par les yeux) dans laquelle toute chose est comprise, si elle n'était pas toute remplie d'Amour qui la maintient liée par les contrastes mêmes de sa chaîne, elle ne perdurerait pas et n'aurait jamais de longue durée. Donc, Mesdames, comme vous le voyez, Amour est cause de toute chose ; et s'il en est ainsi, il faut nécessairement dire qu'il est aussi cause de tous les biens qui adviennent en toutes choses. Et puisque, comme je l'ai dit, ce qui est le plus profitable c'est ce qui cause des biens plus grands et plus abondants, vous pouvez désormais conclure par vous-mêmes qu'Amour est la plus profitable de toutes les choses les plus profitables.Carlo Dionisotti (1908-1998), grand spécialiste de la Renaissance, était professeur à l'Université de Londres.Marie-Françoise Piéjus est professeur émérite à l'Université de Paris X-Nanterre.Mario Pozzi est professeur à l'Université de Turin.
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Bassam a vu la mort de très près en 2006, lors des bombardements israéliens sur Beyrouth. Des années plus tard, installé à Naples, il travaille dans un restaurant, appelle sa tante restée au pays et ne pense plus à son passé, jusqu'à sa rencontre avec Camille. Bassam et Camille s'aiment au premier regard, et font longuement connaissance : le passé que le jeune homme a enfoui pourrait le rattraper. L'amour l'aidera-t-il à faire face au traumatisme et à se reconstruire ?
Bassam Al Jallil a 19 ans en juillet 2006, lorsqu'éclatent les bombardements au Liban. Pour le jeune homme et les siens, le temps se fige, la mort s'abat partout.
Six ans plus tard, Camille voyage en Italie avec une amie. À Naples, elle rencontre Bassam et est aussi fascinée par lui qu'il l'est par elle. C'est là, loin de ses terres d'origine, que le jeune homme essaie tant bien que mal de survivre au traumatisme qui l'a frappé. Sa rencontre avec Camille bouleverse son fragile quotidien, organisé entre les services à la pizzeria Giulia et les appels vidéo avec sa tante, Rabab, et ses cousins, Assem et Hicham, tous trois restés au Liban.
Dès que Camille rentre en France, ils continuent de se découvrir à distance, jusqu'à ce que Bassam change de comportement : en arrêt de travail à la suite d'une blessure et invité au Liban pour le mariage de son cousin, le jeune homme appréhende de renouer avec les traumatismes de son passé et a soudain bien trop de temps libre pour fuir ses pensées. Lorsque Camille revient à Naples, les deux jeunes gens remuent le passé douloureux, pour tenter de se construire ensemble.
Seize ans après le conflit isréalo-libanais de 2006, l'autrice rend un hommage puissant à ses origines, au courage et à la résilience du peuple libanais.
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Le Maréchal / Il Marescalco, Le Philosophe / Il Filosofo
L' Arétin
- Belles Lettres
- 11 Octobre 2012
- 9782251730387
HISTRION : Si j'étais une Entremetteuse, sauf votre respect, je m'habillerais de gris et, sans ceinture, les pieds nus, deux chandelles à la main, mâchonnant des Pater noster et enfilant des Avé Maria, après avoir flairé toutes les églises, je guetterais le moment où Messire serait hors de chez lui. Arrivée à la porte de Madame, je frapperais tout doucement, je demanderais à lui parler et, avant d'en arriver à la chose, je lui raconterais mes peines, mes jeûnes, mes oraisons, et puis, quand je l'aurais bien amusée avec mille balivernes, j'en viendrais au chapitre de ses charmes, car toutes les femmes jubilent à entendre vanter leurs beaux yeux, leurs belles mains, leur air distingué ; je dirais merveille de son sourire, de son parler, du rouge de ses lèvres, de la blancheur de ses dents et, dégainant une exclamation, je m'écrierais : « Ô Madonna, aucune des beautés d'Italie ne serait digne de déchausser un poil de vos cils ! » Aussitôt que je l'aurais ainsi vaincue avec les armes de la louange, je lui dirais avec un soupir : « Votre grâce a mis à mal le plus gentil jeune homme, le plus charmant et le plus riche de cette ville », et en même temps je lui planterais une petite lettre dans la main. Et si le mari venait à me surprendre, les excuses ne me manqueraient pas ! Je saurais sans doute lui parler d'autre chose que de lin à filer et d'oeufs à couver.
Il Marescalco, 1534Paul Larivaille est un des grands spécialistes de l'Arétin, auteur notamment d'une thèse de Doctorat d'État sur L'Arétin entre Renaissance et Maniérisme (1972), traduite en italien en 1980, d'une biographie de l'Arétin (Roma, 1997), ainsi que de plusieurs dizaines d'autres travaux de moindre importance sur le même auteur. -
Dialogo delle ligue ; dialogue des langues
Sperone Speroni
- Belles Lettres
- 3 Juillet 2009
- 9782251730318
Je tiens pour assuré que les langues de tous les pays, aussi bien l'arabique et l'indienne que la romaine et l'athénienne, sont de même valeur et par les mortels formées à une même fin et d'un même jugement ; et je ne voudrais pas que vous en parliez comme de produits de la nature, car elles sont faites et réglées par l'artifice des hommes, à leur arbitre, non point plantées ni semées ; et nous en usons comme de témoins de notre esprit quand nous nous signifions les conceptions de notre intellect. [...]C'est la raison pour laquelle, de même que sans changer de moeurs ou de nation le Français ou l'Anglais, et non seulement le Grec ou le Romain, peut s'adonner à philosopher, de même je crois que sa langue native peut transmettre parfaitement à autrui sa doctrine. Donc, traduire de nos jours la philosophie, semée par notre Aristote dans les champs fertiles d'Athènes, de la langue grecque à la vulgaire, ce ne serait pas la jeter parmi les pierres, au milieu des bois, où elle deviendrait stérile, mais ce serait la faire de lointaine proche, et d'étrangère qu'elle est, citoyenne de toutes nos provinces.Gérard Genot est professeur à l'Université de Paris X-Nanterre.Paul Larivaille est professeur émérite à l'Université de Paris X-Nanterre.Mario Pozzi est professeur à l'Université de Turin.
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Je me suis bien plus cher que de coutume ;Avec toi au coeur, je vaux plus que moi-même,Comme la pierre gravée par la tailleS'estime plus que la roche première.Comme page ou feuille écrites ou peintes,Sont plus prisés que tout chiffon ou chute,Ainsi de moi, depuis que je fus cibleTouchée par tes yeux : et je ne m'en plains.Sûr en tout lieu, marqué de cette empreinte,Je vais, tel celui qu'armes ou sortilègesProtègent contre les plus grands périls.Je sais défier l'eau et défier le feu,Sous ton signe je rends la lumière aux aveugles,Et ma salive assainit tout poison.Adelin Charles Fiorato est professeur honoraire et ancien directeur d'équipes de recherche à l'Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris III. Ses travaux critiques et ses traductions portent principalement sur la nouvelle, la biographie, le tragique, l'utopie, et analysent les rapports entre culture et société à la Renaissance.Enzo Noè Girardi, professeur honoraire à l'Université Catholiques de Milan, est fondateur et directeur de la revue Testo, et auteur de nombreux travaux critiques sur Dante, Michel-Ange, Manzoni et sur des écrivains des XIXe et XXe siècles.
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Le médaillé de Sainte-Hélène
Marc Gadmer
- Frison-Roche Belles-Lettres
- Ex Nihilo
- 28 Février 2023
- 9782492536397
1857 : création de la médaille de Sainte-Hélène. Le décret arrive en Normandie.
Roquigny, 70 ans, ne sait pas comment réagir. Tout cela ne lui dit rien qui vaille.
1787-1807 : retour sur la vie de Roquigny avant son engagement en 1807. Description de son milieu, de l'état de la France. On découvre aussi Marie, sa future épouse, qu'il ne connaît pas encore.
1818 : retour sur la rencontre de Marie et de Roquigny, sur leur amour et leur vie dans le contexte de la Restauration, de la Deuxième République , puis du Second Empire.
1857 : retour sur Pierre Roquigny à 70 ans. Il accepte de remplir un dossier pour l'attribution de la médaille. On découvre son engagement, sa vie militaire. On apprend qu'il a été blessé et que cela lui a permis d'obtenir une pension militaire.
Une fois son dossier complet, Roquigny doit assister à la cérémonie de remise.
À cette occasion, il est pris en photo (il s'agit de celle dont est parti l'auteur pour écrire ce roman).
Quand le magnésium du flash du photographe brûle, provoquant un éclair, Roquigny se retrouve projeté à Essling, près de Vienne. Retour sur l'horreur de cette bataille. -
Tresor de la nouvelle de la litterature italienne
Collectif
- Belles Lettres
- 8 Novembre 2004
- 9782251442761
Idéale pour le portrait, la scène de genre ou la chronique, la forme brève de la nouvelle convient si bien au tempérament italien qu'elle a donné lieu des chefs-d'oeuvre.
Les deux volumes de cette anthologie en proposent dix-sept, par seize des plus grands écrivains italiens des deux derniers siècles :
Italo Calvino, Italo Svevo, Elsa Morante, Antonio Tabucchi, Vitaliano Brancati, Tommaso Landolfi, Curzio Malaparte, Gabriele D'Annunzio, Enrico Palandri, Grazia Deledda, Sibilla Aleramo, Arrigo Boito, Camillo Boito, Giovanni Verga, Federico De Roberto, Matilde Serao.
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Le prince posthume ; les fils d'Arachné
Jean-Pierre Néraudau
- Belles Lettres
- 10 Janvier 2000
- 9782251441580
Rome, sous le règne de Tibère.
Alors que la pax romana s'étend sur la totalité du monde apparaît soudain dans la Ville triomphante et enfin paisible un très étrange jeune homme qui semble être Agrippa Postumus, l'héritier d'Auguste, que l'on croyait mort assassiné.
Mais ce frêle inconnu surgi de nulle part est-il vraiment Agrippa, ou un mythomane jouet des obscurs desseins des ennemis du monarque ?
Mystère qui met en péril l'empereur lui-même, en dévoilant les plus effroyables secrets de la famille impériale, avec son cortège de jeunes filles trop imprudemment éprises, de matrones manipulatrices, d'éphèbes provocants, de politiciens adeptes du double jeu et de vieillards comploteurs...
Roman d'énigme d'une réelle qualité littéraire, Le Prince posthume est aussi une initiation à l'univers de la Rome antique.
Vingt siècles plus tard, en Italie.
Dès l'ouverture d'un colloque d'universitaires rassemblés pour disserter sur le mystère d'Agrippa Postumus, l'une des participantes, la trop belle Émilia, est retrouvée morte, empoisonnée.
L'enquête menée par un policier à l'inquiétant passé va éclairer d'un jour impitoyable la véritable personnalité de respectables érudits, dont la vertu n'égale pas toujours la science.
Roman policier d'apparence classique, mais également roman-miroir du Prince posthume, Les Fils d'Arachné est aussi une satire sans concession du milieu universitaire.
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" quand je suis bien las, bien fatigué, bien abruti, je trouve un prétexte pour aller à rome, et j'y vais.
je vais aller voir la via appia ; je vais regarder couler le tibre ; je vais m'asseoir sous une arcade du colisée, et je me dis à part moi : " il faut pourtant que je fasse une histoire de rome ". " ce désir profond, illustré de-ci de-là, surtout au théâtre, mais jamais complètement mené à bien, dumas va profiter de la tumultueuse année 1860 pour lui donner chair à travers les mémoires d'horace. pour la plus grande joie des lecteurs du siècle oú le roman paraît en feuilleton du 16 février au 19 juillet.
ces mémoires du poète latin sont surtout prétexte à peindre - au couteau - un tableau rouge et noir de ces années de deuil et de feu qui virent la république s'abîmer dans l'empire. que de figures inoubliables, à chaque coin de page ! césar, cicéron, pompée : les pères, implacables et sublimes ; antoine, octave, brutus : les fils, féroces et pathétiques. sans oublier catilina, conspirateur déclassé, clodius, débauché populiste, caton, au coeur sec mais à l'âme noble, mécène, jouisseur nonchalant, virgile, chéri des muses.
et tant d'autres encore. la rome empoussiérée et amidonnée des manuels scolaires, sous la plume de dumas, a repris les couleurs de la vie. les mémoires d'horace n'avaient jamais, jusqu'à aujourd'hui, paru en volume. cet oubli scandaleux est ici enfin réparé.
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1338. Édouard III, roi d'Angleterre, poussé par son cousin Robert d'Artois (celui des Rois maudits...), entre en rébellion contre Philippe VI de Valois, suzerain de ses possessions françaises. La Guerre de Cent ans vient de commencer.
Parmi les vassaux du roi, le noble Comte de Salisbury, bientôt l'heureux époux de la belle Alix de Granfton, dont le roi est secrètement amoureux.
Escarmouches, batailles navales, combats sanglants, la fortune sourit aux Anglais vainqueurs à Crécy et devant Calais.
Le comte, prisonnier des Français, rentre chez lui ; c'est pour apprendre avec horreur que le roi a abusé, après l'avoir droguée, de la tendre Alix. L'épopée guerrière devient alors une tragédie dont l'issue - que nous ne dévoilerons pas ici - ne peut être que fatale.
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Stances / Stanze et Fable d'Orphée / Fabula di Orfeo
Ange Politien
- Belles Lettres
- 12 Janvier 2006
- 9782251730189
« Ah, combien est misérable l'homme qui change sa volonté
pour une femme, ou jamais par elle jouit ou souffre,
et qui pour elle se dépouille de sa liberté,
ou croit à ses apparences, à ses paroles !
Car elle est plus légère, toujours, que feuille au vent,
et mille fois le jour veut et ne veut plus :
elle suit qui la fuit, qui la veut elle esquive,
et elle va et vient comme l'onde à la rive.
Une jeune femme ressemble vraiment,
sous une belle mer, à un roc acéré,
ou bien parmi les fleurs à un tout jeune serpent
à peine sorti de son ancienne peau.
Ah combien, entre les plus malheureux, est dolent
qui peut souffrir d'une femme le fier orgueil !
Car plus elle a le visage de beauté plein,
plus de ruses elle cache dans son traître sein. »Francesco Bausi est professeur de littérature italienne médiévale à l'Université de Calabre. Spécialiste de littérature humaniste, il a déjà publié les Silvae (Florence, 1997) et Due poemetti (Rome, 2003).Émilie Séris est maître de conférences en latin à l'Université de Paris IV-Sorbonne. Spécialiste de poétique latine de la Renaissance, elle a publié une analyse de l'ensemble de la poésie d'Ange Politien (Genève, 2002).