Un roman policier haletant à Angoulême dans les années 1850, avec Balzac en héros balzacien !
Nous sommes dans les années 1850. Pris par son travail à Paris et poursuivi par les huissiers, Balzac dépêche à Angoulême Mathieu Bonnemaison (jeune protagoniste du Gentilhomme perdu), qu'il charge de recueillir des informations sur la vie du fameux faussaire Giraud, ancien compagnon papetier de la capitale charentaise (théâtre des Illusions perdues) et qui vient enfin d'être arrêté et envoyé au bagne.
Il ignore qu'une brigade du policier Vidocq suit le jeune homme et compte exploiter son enquête. Le coup de foudre pour Florie, la soeur de Giraud, et l'assassinat de son premier informateur plongent rapidement Bonnemaison dans une intrigue policière qui le dépasse.
Haut lieu de l'industrie papetière, le département de la Charente va être pour lui le théâtre d'une véritable initiation. Il devra y affronter quelques-uns des « Palmiers d'Angoulême », ces provinciaux ainsi nommés par Zulma Carraud, l'amie de Balzac, qui font fortune à tout prix, en choisissant le mensonge, le crime et les contrefaçons.